Lors de son discours aux ambassadeurs, Emmanuel Macron a officialisé le Conseil présidentiel pour l’Afrique, mardi dernier comme il l’avait promis lors de la campagne présidentielle qui a précédé son élection. Ce groupe de travail composé de bénévoles pour la plupart d’origine africaine, est destiné à mieux identifier les défis auxquels est confronté le continent.
« C’est en Afrique que se joue largement l’avenir du monde. »
Trois mois après son entrée à l’Elysée, Emmanuel Macron a profité de son premier discours devant les ambassadeurs, le mardi 29 août, à Paris, pour lever encore un peu plus le voile sur les grandes orientations de sa politique étrangère. Et réitérer sa volonté de placer le continent africain au cœur de la diplomatie française.
« L’Afrique n’est pas seulement le continent des migrations et des crises, c’est un continent d’avenir. C’est pourquoi nous ne pouvons le laisser seul face à ses défis, démographiques, climatiques, politiques », a affirmé le président français. Avant d’annoncer : « Je me rendrai prochainement à Ouagadougou pour porter ce message ».
« Ce ne sera ni un nouveau think tank ni un fan-club africain du président de la République » mais une instance chargée de conseiller le chef d’Etat et de faire remonter des propositions, a fait savoir l’Elysée.
Parmi cette dizaine de bénévoles, figurent notamment le footballeur franco-béninois Jean-Marc Adjovi-Boco, la chercheuse kényane Yvonne Mburu, l’avocat français Yves-Justice Djimi ou encore Jules-Armand Aniambossou, l’ambassadeur du Bénin en France et ex-camarade de promotion d’Emmanuel Macron à l’ENA et aussi un entrepreneur d’origine sénégalaise né en France Karim Sy.