Donald Trump fait face à des accusations de viols de la part d’Elizabeth Jean Carroll, journaliste. Des extraits d’une déposition dans laquelle l’ancien président américain, sous serment, insulte le journaliste qui l’accuse de viol, ont été révélés.
Alors que les avocats de Donald Trump avaient à ce qu’ils restent sous scellés, des extraits d’une vidéo de l’ancien président sous serment ont été dévoilés le vendredi 13 janvier. Dans ces vidéos, l’ancien patron de la maison blanche porte des injures contre la journaliste, Elizabeth Jean Carroll qui l’accuse de viol.
En effet, Elisabeth Jean Carroll accuse l’ancien président américain de l’avoir “plaquée et collée contre le mur d’une cabine d’essayage avec son épaule”, avant de la violer dans le grand magasin de luxe Bergdorf Goodman, sur la Cinquième Avenue, à New York”. Les faits se seraient déroulés dans les années 1990.
Mais, vendredi, Des parties de la transcription de la déposition d’octobre de cinq heures et demie de Donald Trump ont été rendues publiques après qu’un juge fédéral a rejeté une demande de garder le document scellé. L’homme nie toutes les accusations avant de tenir des propos désobligeants contre sa « victime ».
« Elle a dit que je lui ai fait quelque chose qui n’a jamais eu lieu. Il n’y a rien eu. Je ne sais rien de cette cinglée » selon la transcription, citée par CBS. Il explique également que la journaliste est l’auteur d’une « arnaque totale » et qu’elle a inventé ce viol pour « promouvoir un livre vraiment minable ».
« Je la poursuivrai en justice une fois que ce sera terminé, et j’ai vraiment hâte d’y être. Et je vous poursuivrai aussi », a-t-il dit à l’avocat. À un moment de la déposition, Trump qualifie Carroll de « malade mental ». Puis il interprète mal une interview que Carroll avait donnée à CNN, affirmant à tort qu’elle avait parlé d’apprécier d’être agressée sexuellement. “Elle a en fait indiqué qu’elle aimait ça. D’accord ? a déclaré Trump. En fait, je pense qu’elle a dit que c’était sexy, n’est-ce pas ? Elle a dit que c’était très sexy d’être violée. N’a-t-elle pas dit cela ? »
En fait, Donald Trump faisait référence à une interview sur CNN dans laquelle E. Jean Carroll a déclaré qu’elle préférait l’utilisation du terme “se battre” à “violer” parce que certaines personnes “pensent que le viol est sexy”.