Arrivés hier à l’aéroport de Banjul (Gambie), les panthères du Gabon et leur staff ont été bloqués pendant des heures et étaient contraints de passer la nuit à même le sol dans l’aéroport.
Mauvais accueil des autorités gambiennes envers les panthères du Gabon. Alors qu’ils doivent s’affronter aujourd’hui à 17 h à l’occasion des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2022 au Cameroun, les joueurs du Gabon ont été bloqués pendant plusieurs heures à l’aéroport gambien de Banjul cette nuit où ils y ont passé la nuit à même le sol tout cela, pour des supposées raisons liées au Covid-19.
En effet, selon la police des Airs et des frontières gambiennes, les tests covid-19 d’Afrique centrale ne sont pas acceptés dans leur pays. Chose qui a rapidement été acceptée par la Fédération Gabonaise de Football, afin qu’ils effectuent eux-mêmes les tests covid-19 sur les joueurs. Mais contre toutes attentes, les tests gambiens n’ont jamais eu lieu alors les joueurs sont restés à l’aéroport de 23 h jusqu’au petit matin.
Déçu de leur attitude, le capitaine gabonais, Pierre-Emerick Aubameyang a taclé la CAF sur son compte Twitter : «Beau travail la CAF, c’est comme si on était revenu dans les années 1990, » a-t-il lâché, accompagnée d’une autre réaction, celle de Denis Bouanga sur Instagram, : « Impensable, inimaginable d’avoir autant de méchanceté, de cruauté comme cela, nous faire attendre 6 heures pour une histoire de tests Covid que l’on a déjà faits 48 heures auparavant dans un aéroport sans clim, sans banc… Tout ça la veille d’une rencontre. »
Pour rappel, c’est ce matin que la situation s’est débloquée pour Patrice Neveu et ses poulains après les interventions du Ministre des Sports gabonais Frank Nguema et du président de la Fédération gabonaise de football, Pierre Alain Mounguengui. Aussi, Aubameyang et ses coéquipiers avaient remporté le match aller à 2-1.
Maintenant, il reste à savoir si les Gabonais s’imposeront de nouveau à ce match retour puisque leur état d’esprit semble complètement déstabilisé par cet incident causé par les autorités gambiennes.