Les faits se sont déroulés le 24 octobre dans la matinée. Un lycéen s’est immolé par le feu dans le bureau d’un directeur. Selon les différents témoins de la scène, l’élève n’était pas du tout content d’une décision qui a été prise le concernant.
En effet, le jeune homme de 22 ans, expulsé des études à la deuxième année du baccalauréat en juillet 2016, s’est aspergé de produit inflammable avant de se mettre le feu dans le bureau du directeur du lycée Abdellah Guennoun, a indiqué la wilaya de Rabat.
Convoqué avec sa mère devant la direction de son école sur cette expulsion, le lycéen de 22 ans, selon le site h24, « n’a pas été convaincu des explications fournies par le directeur et le proviseur de l’établissement scolaire sur la base de l’arrêté du ministre de l’Education nationale n° 2-071-01 du 7 ramadan 1422 (23 novembre 2001) relatif au système scolaire de l’enseignement pré-scolaire, primaire et secondaire publié au bulletin officiel n° 4985 le 15 mars 2002 ».
Rentré dans un état d’hystérie, ce malgré les promesses d’une intervention auprès du conseil de classe, comme le prévoit l’article 26 dudit arrêté afin de régler son problème, le lycéen a proféré des menaces contre l’administration de son école.
C’est dans cette ambiance qu’il sort discrètement une bouteille remplie de liquide inflammable dissimulée sous ses vêtements et l’a versé sur lui-même avant de s’immoler par le feu.
Afin d’empêcher le lycéen, le gardien de l’établissement, a été lui aussi victime de brûlures de premier degré sur différentes parties de son corps. L’élève a été gravement atteint au 3e dégré, et a été transféré au Centre hospitalier universitaire Ibn Rochd de Casablanca. Et le gardien de son côté, a été également évacué d’urgence à l’hôpital Ibn Sina
Yao Junior L
