Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a annoncé le vendredi 29 janvier qu’il lève provisoirement la suspension frappant le patron du football africain. Ahmad Ahmad avait été sanctionné par la FIFA le 19 novembre 2020. Interdit d’exercer durant cinq ans toute activité liée au football, il veut être candidat à la présidence de la CAF.
Le président de la Confédération Africaine de Football (CAF) doit certainement pousser un petit ouf de soulagement. En effet, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a jugé bon de lever provisoirement la suspension du Malgache, suspendu depuis le 19 novembre 2020 par l’instance dirigeante. Le patron de la CAF avait été suspendu pour de multiples entorses au code d’éthique, dont des détournements de fonds.
De retour provisoirement, Ahmad Ahmad veut se relancer dans la course à sa propre succession le 12 mars prochain. L’actuel président souhaite que le TAS réexamine ses dossiers de candidature afin qu’il puisse être candidat. Il avait été recalé par la FIFA à la suite de sa suspension du 19 novembre dernier.
C’est le dimanche 31 janvier 2021 que la Confédération africaine de football (CAF) à l’issue d’une réunion de son comité d’urgence, a permis à Ahmad de reprendre son fauteuil de président. Fauteuil qu’il avait provisoirement légué à l’intérimaire Constant Omari.
Le boss de la CAF a par la suite remercié son remplaçant pour son grand rôle joué lors de son absence. « Je remercie chaleureusement Constant Omari d’avoir assuré la présidence ces dernières semaines. Il a notamment mis en œuvre avec brio l’organisation du CHAN TOTAL Cameroun 2020. Je vais mener à son terme cette magnifique compétition, et permettre que le football, comme toujours, triomphe« , a déclaré Ahmad.
«Concernant sa candidature à l’élection pour la présidence de la CAF, le président Ahmad Ahmad, respectueux des procédures de l’institution, va saisir la Commission de Gouvernance de la CAF dès ce lundi», peut-on lire dans le communiqué. Le TAS doit rendre son verdict le 2 mars et le dirigeant sera quoi qu’il arrive définitivement fixé sur son sort avant l’élection.