Les habitants de Sinaloa dans le Culiacan au Mexique n’oublieront pas de sitôt ce qu’ils ont vécu durant la journée de jeudi. L’on a assisté à un crépitement des armes à n’en point finir. Les habitants ont été contraints de rester barricadés dans leurs maisons. Une scène semblable à un scénario Hollywoodien.
Les forces de l’ordre avaient effectué une descente pour interpeller le fils du baron de la drogue Joaquin “El Chapo” Guzman à son domicile. Malheureusement, elles se seraient heurtées à une opposition extrêmement musclée des hommes de mains du célèbre trafiquant.
Pendant environ six heures, les balles avaient crépité laissant sur les rues des milliers de douilles de fusils de gros calibre et des carcasses de véhicules incendiés.
D’après les autorités, la fusillade entre la police et les partisans d’El Chapo auraient fait huit morts et une vingtaine de blessés. Toutefois, aucune déclaration n’a été faite sur la répartition des victimes. Mais une chose est certaine : la trentaine de policiers qui seraient intervenus au domicile du trafiquant avec pour projet de donner suite à une demande d’extradition de 2018 en provenance des États-Unis, sont repartis brédouilles.
D’après Alfonso Durazo, le ministre de la Sécurité du Mexique, les policiers qui ont réussi à se saisir d’Ovidio Guzmán López le fils d’El Chapo, auraient été encerclés par des hommes bien armés qui auraient entre autres pris le contrôle des péages et des principales routes conduisant à la ville.
Dès lors, « La décision a été prise de se retirer de la maison, sans le fils de Guzman pour tenter d’éviter plus de violence dans la région, de préserver la vie de notre personnel et de rétablir le calme dans la ville » ajoute le ministre Alfonso Durazo.
Crédit photo: afrikmag
