Egypte : Le ministre de la Justice démis de ses fonctions pour blasphème
Ahmed al-Zind, ministre égyptien de la Justice, Ahmed al-Zind a été limogé à cause de ses propos jugés malsains à l’endroit d’un « prophète » . Lors d’un entretien relatif à l’arrestation de journalistes, le garde des Sceaux a déclaré qu’il serait capable d’emprisonner « un prophète » si nécessaire.
En effet, sur un plateau de la chaîne de télévision privée sada al-Balad, un présentateur a demandé au ministre de la défense s’il aurait le courage de faire emprisonner sept journalistes qui l’auraient diffamé. il a sévèrement répondu : « Même s’il s’agissait d’un prophète, la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui », une adoration qui n’est attribué qu’au Prophète Mohamed, avait-il prestement répondu, avant de déclarer aussitôt : « Je demande à Dieu de me pardonner ».
le ministre n’est pas à sa première bavure face aux médias. Il avait fait l’objet d’une vive polémique lorsqu’il avait ordonné l’assassinat de milliers d’opposants . Sauf que cette fois-ci, il a poussé le bouchon très loin en portant atteinte aux croyances religieuses.
Il a tenté en vain de se blanchir en prétextant qu’il s’agissait d’un prophète autre que celui des musulmans (le prophète Mohamed psl).
Cette réponse avait suscité une polémique et surtout une grande campagne de protestation sur Twitter et Facebook. Dans une interview téléphonique accordée à CBC, tout récemment, le ministre de la justice tentait de se défendre en précisant que: « ma langue a fourché. Je m’exprimais dans un sens général, hypothétique, mais les Frères musulmans ont sauté sur l’occasion ».
Des excuses qui ne seront pas acceptées, d’autant plus que le ministre Zind est accusé par les organisations internationales de défense des droits de l’Homme d’être l’un des fervents promoteurs de la sanglante attaque qu’avait subi les frères musulmans en juillet 2013, depuis la destitution par l’armée de Mohamed Morsi, premier chef de l’Etat élu démocratiquement en Egypte.
Qu’en pensez-vous ?
