Né le 16 avril 1927, à Marktl-am-Inn, en Bavière, celui qui fut également le premier pape allemand de l’Histoire moderne, avait succédé à Jean-Paul II le 19 avril 2005, devenant le 265e pape depuis Saint-Pierre. Avant de diriger l’Eglise catholique, il a eu un parcours…
Le Pape benoit 16 est mort. C’est ce qu’annonce depuis quelques heures le Vatican. Il y a quelques jours, le Pape François avait demandé aux catholiques de prier pour lui car il était gravement malade. Deux jours après son état était jugé stationnaire. Pour les plus introduits dans les affaires catholiques, le Vatican préparait l’esprit des fidèles à l’annonce de ce décès.
Son histoire commence en Allemagne où Joseph Aloïs Ratzinger , de son vrai nom, est élevé avec son frère Georg et sa sœur Maria dans une famille traditionnelle et modeste. Selon ses hagiographes, ses parents étaient opposés au nazisme. Mais, à 14 ans, le jeune Joseph avait été enrôlé de force dans les Jeunesses hitlériennes.
En 1944, à 17 ans, Joseph Ratzinger tourne le dos à la Waffen SS et opte pour le séminaire. Après ses cours de théologie, il se révèle comme étant un brillant étudiant et éminent professeur. Il devient archevêque de Munich et Freising, en Bavière, entre 1977 et 1981, date à laquelle son prédécesseur, Jean Paul II, l’appelle à Rome pour prendre la tête de la Congrégation pour la doctrine de la foi, ex-Saint-Office.
Après cela, il ne lui restait que la marche suprême. Le 19 avril 2005, Joseph Ratzinger devient Benoit 16. Les révélations d’abus sexuels et d’actes pédophiles commis au sein de l’Église secouent les premiers pas de son magistère. « C’est une grande souffrance pour l’Église en général et moi personnellement. Nous avons profondément et nous ferons tout ce qui est possible pour que cela ne se reproduise plus », avait-il dénoncé.
Benoît XVI avait également entrepris plusieurs reformes. Il a réhabilité la messe en latin et maintenu une position ferme sur la famille, fondée sur le mariage hétérosexuel.