Côte d’Ivoire/Education nationale : Kandia Camara fait le bilan de sa gestion
Kandia Camara a annoncé que plus de 50.000 enseignants ont été recrutés en 7 ans dans les écoles primaires et secondaires en Côte d’Ivoire. L’annonce a été faite dans le cadre de « le rendez-vous du gouvernement », un cadre d’échange initié par le gouvernement ivoirien afin de promouvoir ses actions.
Les enseignants sous la tutelle du ministère de l’éducation nationale et de l’enseignement technique avaient certainement une oreille tendue sur l’invitée du cadre d’échange gouvernemental « Le rendez-vous du gouvernement ». S’ils s’attendaient peut-être à une annonce qui pourrait calmer leur colère et leur faire suspendre leur mot d’ordre de grève, ils ont été pris au dépourvu. Kandia Camara a plutôt insisté sur les actions de son département ministériel en faveur de l’éducation nationale, annonçant avoir recruté plus de 50.000 enseignants et personnels d’encadrement technique
«Au titre du recrutement des personnels, parallèlement à l’accroissement des infrastructures d’accueil, 54 318 enseignants et personnel d’encadrement ont été recrutés sur la période 2011-2018. Il s’agit de 43.137 enseignants du préscolaire et du primaire, 8641 enseignants du secondaire et 2540 personnel d’encadrement », a indiqué Kandia camara.
Parlant des infrastructures, elle a indiqué que sur la même période, le gouvernement a accru l’offre éducative à travers la construction de 30 621 salles de classe du préscolaire et du primaire, 242 établissements secondaires, 02 CAFOP, 07 établissements d’enseignement technique et professionnel, dont le Centre multisectoriel de formation professionnelle Mohammed VI de Yopougon.
« On attendait mieux d’elle. Le recrutement des enseignants n’est pas ce qui doit importer, mais plutôt la manière dont ils sont traités », s’est plaint à Afrikmag, Abdoulaye S, instituteur dans une localité du pays.
Kandia Camara s’exprimait ainsi jeudi dernier, alors que l’école ivoirienne est dans la tourmente depuis un mois. Les enseignants lui réclament de meilleures conditions de vie et de travail.
Hartman N’CHO