Le toit de l’ancien hôtel « Royal », est le lieu choisi par un individu, certainement proche des djihadiste, pour hisser le drapeau noir des terroristes.
Les habitants qui ont vu en premier le drapeau noir des djihadistes ont été hantés par la peur. Du coup, comme une trainée de poudre, l’information a atteint la capitale, signalant dans la foulée, une prise d’otage. Alors qu’en réalité rien de tout cela n’était vrai.
Selon les autorités sécuritaires, l’homme qui a hissé le drapeau sur le fronton de l’hôtel, n’est autre que son promoteur. Pourquoi un tel acte de la part de celui-ci ? Surtout que, le Mali traverse une crise née de l’envahissement par le Nord-Mali des terroristes affiliés à des organisations à relent djihadiste.
L’alerte est vite parvenue aux forces de sécurité, ces dernières se sont vite déplacées. Le ministère de la sécurité et de la protection civile annonce son arrestation avant de rassurer les populations. Car, l’information selon laquelle, il y aurait prise d’otage est une fausse alerte
« Il n’y avait ni prise d’otage encore moins d’attaque contrairement aux rumeurs qui circulaient dans la capitale. C’était simplement des revendications personnelles de la promotrice de l’hôtel, écrites sur un drapeau noir et hissé au fronton de l’établissement », peut-on lire sur la page facebook du ministère de la sécurité, précisant que, l’audition de l’auteur est en cours après son arrestation.
Reste aussi à savoir le mobile de la revendication qualifiée de personnelle. En tout cas, plus de peur que de mal!
Yao Junior L.