Dougoutigui: ruiné, il ne lui reste que 400 000FCFA
Qui ne se souvient pas de cette vidéo qui a rendu le jeune Dougoutigui célèbre. L’on se souvient que le ministre Mamadou Touré avait d’ailleurs fait de lui un chef d’entreprise en lui offrant une ferme et bien d’autres biens matériels. Deux ans après l’ouverture de sa ferme, voici ce que devient le jeune homme.
Le jeune Dougoutigui sorti de nulle part est devenu célèbre grâce à une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. Dougoutigui est devenu l’invité de plusieurs chaînes de télévision et de radio.
Dans l’une de ses nombreuses vidéos publiées sur les réseaux sociaux, Dougoutigui avait affirmé que le ministre Mamadou Touré est un homme qui tient à sa parole.
Dougoutigui a par exemple reçu une ferme de volailles, un tricycle, une gazinière, trois vélos, un lit et bien d’autres choses. Comme promis, le ministre avait fait de lui un véritable chef d’entreprise. Mais deux ans après son buzz, le jeune homme serait déjà fauché; c’est ce qu’a révélé son ex-manager Fodé Diomandé.
«Aujourd’hui où je vous parle, la ferme de Dougoutigui à Azaguié qui contenait plus de 2000 têtes de volailles, il n’en reste plus rien. La ferme est vide, même un poulet n’est pas resté…Dougoutigui n’a plus rien, il est complètement fauché aujourd’hui. Quand les choses bougeaient bien à la ferme, il partait retirer son argent à la banque et venait à Abidjan, à Yopougon Songon, il y restait 2 à 3 mois et faisait la vie de Lougah avant de revenir à la ferme à Azaguié. Il faisait le show à Yop dans le «travaillement» sur les artistes tels que Annick Choco, Aboutou, Fio de Bior et autres », a-t-il fait savoir sur Vibe radio.
Pour sa part, Dougoutigui a indiqué que sa faillite n’est pas dûe à »la vie de Lougah », mais plutôt à la crise électorale qui a récemment secoué la Côte d’Ivoire.
»Pendant la période de la crise électorale, la récente élection présidentielle en Côte d’Ivoire, rien ne bougeait à la ferme. Les clients qui venaient payer en gros, ne voulaient plus prendre le risque d’acheter mes volailles parce qu’ils n’arrivaient pas à écouler les poulets sur le marché. En fait, les gens avaient peur de mettre leur argent dans quelque chose où ils pourraient perdre gros si les choses se gâtaient au pays. Au niveau de la Ferme, on n’avait plus d’entrée d’argent alors qu’il faut entretenir les poulets, surtout leur alimentation », a-t-il confié à Vibe radio.
Avant d’ajouter: « Les moyens faisant défaut, je perdais pratiquement une dizaine de poulets par jour, ils mourraient au fil des jours. Pendant cette période difficile qu’a connue le pays, où rien ne bougeait chez moi, j’ai perdu presque toutes mes volailles. Aujourd’hui où je vous parle, sur des milliers de poulets, je n’ai qu’une centaine de volailles dans ma ferme à Azaguié. J’ai laissé mon frère jumeau là-bas à Azaguié pour gérer les volailles restantes. Moi, je suis rentré à Abidjan pour voir comment relancer mon business….Aujourd’hui, tout ce que j’ai comme argent, c’est 400.000 Frs que j’ai confié à mon oncle qui travaille à la PJ», a-t-il ajouté.
Crédit photo: Africa Top Success