Donald Trump s’en prend amèrement à Jay-Z, Beyoncé, Lady Gaga et Jon Bon Jovi
Lors de son ultime meeting dans cette campagne présidentielle américaine en Pennsylvanie, Donald Trump s’en est pris à plusieurs stars démocrates principalement de la musique.
Le président des Etats-Unis, candidat à sa réélection, s’en est pris à plusieurs personnalités en désaccord avec lui. Et comme à son habitude, il ne s’est pas livré à un débat d’idées, mais à l’insulte et la menace.
Donald Trump a organisé un rassemblement à Scranton, en Pennsylvanie, lundi, au cours duquel il a énuméré les célèbres partisans de l’ancien vice-président Joe Biden, parmi lesquels figurent Beyoncé, Lady Gaga et Jon Bon Jovi.
« Ils ont eu Beyoncé », en prononçant le nom de la chanteuse « Bay-on-see ». « Et ils ont eu Jay-Z, n’est-ce pas, Jay-Z ? » Beyoncé a posté une vidéo Instagram lundi pour soutenir Biden et le candidat à la vice-présidence Kamala Harris.
Trump a aussi pris pour cible Lady Gaga. La chanteuse a joué à un rassemblement de Biden lundi soir à Pittsburgh. «Je pourrais vous raconter des histoires sur Lady Gaga. Je connais beaucoup d’histoires sur Lady Gaga, » a lâché Trump avant d’ajouter : « Rien n’expose mieux le mépris de Biden pour les travailleurs oubliés que de faire campagne avec l’activiste anti-fraude Lady Gaga. Cet effort désespéré pour susciter l’enthousiasme est en fait un bâton dans les roues pour les 600 000 Pennsylvaniens qui travaillent dans l’industrie du fracking ».
La chanteuse a par la suite répondu aux attaques de Donald Trump sur son compte Twitter : « Salut Donald Trump, je suis heureuse de vivre libre dans votre tête Biden Harry»
Et pour clôturer le tour, le Président a dirigé sa colère vers Jon Bon Jovi, qui s’est également produit récemment, lors d’un rassemblement de Biden, en déclarant ceci à la foule : « Jon Bon Jovi, chaque fois que je le vois, il me lèche le cul. « Oh, oh, Monsieur le Président. »
Dans un récent entretien avec Rolling Stone, Bon Jovi a été plutot pragmatique en ce qui concerne Trump, s’insurgeant surtout contre le dédain du président pour les États démocrates.
« Je ne suis certainement pas seulement ancré dans les croyances démocratiques. Je voterais vraiment pour la meilleure personne. Mais honnêtement, si vous dites, je suis le président des États-Unis, cela signifie toute l’Amérique. … Ce qui me fait le plus mal maintenant, c’est quand il dit : ces États bleus, je ne me soucie pas de ces gouverneurs démocrates et de ces maires démocrates dans ces États bleus. » Avait-il lâché.