Le président Donald Trump a déclaré mercredi qu’être infecté par le coronavirus était une « bénédiction de Dieu ».
Cette maladie, dit-il, lui a permis de découvrir un médicament expérimental qu’il a promis de rendre gratuit pour tous les Américains
Le dirigeant américain a été hospitalisé le vendredi 2 octobre, après avoir été testé positif au virus. Il a pris un médicament expérimental, le Regeneron, et lundi il est retourné à la Maison-Blanche, ses médecins lui ayant confirmé qu’il se sentait beaucoup mieux et plus fort.
Le Regeneron, qui a été administré au président Trump en injection de 8 grammes la semaine dernière, est un médicament expérimental qui n’a pas reçu l’approbation de l’US Food and Drug Administration pour une utilisation d’urgence.
Le patient se voit injecter le médicament, qui contient des anticorps de laboratoire générés pour imiter la façon dont le corps réagirait à un virus envahissant.
Le but de l’injection des anticorps est de renforcer le système immunitaire du corps afin que le virus puisse être détruit.
Les actions de la société pharmaceutique ont grimpé à près de 5 % après les propos du président Trump.
Dans un message vidéo publié sur Twitter tard dans la nuit de mercredi, M. Trump a décrit comment il s’est « senti bien immédiatement » après avoir pris le Regeneron.
« J’ai passé quatre jours [au centre médical Walter Reed], j’y suis allé et je ne me sentais pas très bien, et en très peu de temps, ils m’ont donné du Regeneron… et d’autres choses aussi, mais je pense que ça été la clé, mais ils m’ont donné le Regeneron et c’était, genre, incroyable. Je me suis senti bien immédiatement, je me suis senti aussi bien il y a trois jours que maintenant. Je pense qu’être infecté était une bénédiction de Dieu. C’était une bénédiction déguisée », a-t-il déclaré.
Le président s’est également engagé à offrir gratuitement le Regeneron à tous les Américains infectés par le coronavirus.
« Je veux obtenir pour vous ce que j’ai eu, et je vais le rendre gratuit, vous n’allez pas payer pour ça. »
Il a également affirmé que c’était « la faute de la Chine » si plus de 210 000 Américains ont été infectés par la maladie.
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