USA: Donald Trump décide du maintien des troupes américaines en Afghanistan…Les talibans réagissent!
Le président américain Donald Trump avait longtemps été vu comme celui qui plaidait pour un retrait des troupes américaines d’Afghanistan. Cependant, ce lundi 21 Août, le président américain a exclu tout retrait de ses troupes.
Les raisons d’une telle décision
Pour expliquer cette décision, il a avancé qu’un retrait précipité d’Afghanistan créerait un vide qui profiterait aux « terroristes », d’Al-Qaïda et du groupe État islamique. En outre, un membre du gouvernement américain a expliqué que Donald Trump avait l’autorisation du pentagone pour déployer jusqu’à 3 900 soldats supplémentaires en plus des 100 000 soldats déjà sur le terrain depuis sept ans.
Cependant, Donald Trump veut opérer une totale cassure avec la stratégie de l’administration Obama. Le président Trump a tenu à mettre en garde le gouvernement afghan.
« Notre engagement n’est pas illimité, notre soutien n’est pas un chèque un blanc. Les Américains veulent de vraies réformes et de vrais résultats», avait déclaré Trump dans sa mise en garde. En effet, depuis le début de la guerre en Afghanistan, le pays a déboursé plus de 110 milliards de dollars d’aide à la reconstruction.
Donald Trump met aussi en garde le Pakistan
Pour Trump, le Pakistan a beaucoup à gagner en collaborant aux efforts des Américains en Afghanistan. Il a beaucoup à perdre en continuant à abriter des terroristes. Le Pakistan ne voulant pas perdre les bonnes grâces des Américains, a devancé Trump. En effet, quelques heures avant le discours du président, l’armée pakistanaise a déclaré que le Pakistan n’abriterait plus aucune structure organisée d’aucun groupe terroriste.
Le président américain a ouvert le dialogue à certains rebelles.
Réaction des talibans
Les Talibans ne se sont pas faits prier pour répondre aux Américains.
Dans un communiqué, ils ont menacé : « Si les États-Unis ne retirent pas leurs troupes d’Afghanistan, [le pays] deviendra bientôt un nouveau cimetière pour cette super-puissance au XXIe siècle. Les dirigeants américains devraient savoir cela »
