Allemagne: un djihadiste présumé se donne la mort dans sa cellule
Un djihadiste présumé de 40 ans, emprisonné en Allemagne, était soupçonné d’avoir combattu dans les rangs du Front al-Nosra, une milice Syrienne, ex-branche d’Al-Qaïda. Il s’est donné la mort dans sa cellule de Hambourg en Allemagne, mercredi 30 août.
Nouveau suicide d’un djihadiste présumé outre-Rhin. Il s’agit d’un Syrien de 40 ans incarcéré en Allemagne. Ce dernier s’est pendu dans sa cellule, mercredi 30 août. Il était soupçonné d’avoir combattu dans les rangs du Front al-Nosra, une ex-branche d’Al-Qaïda en Syrie.
Le corps sans vie d’Abdullah K a été retrouvé dans sa cellule de la prison de Hambourg lors d’une ronde, mercredi à 06h25, ont indiqué les autorités judiciaires locales dans un communiqué.
En détention depuis juin 2017, Abdullah n’avait montré aucun signe avant-coureur, qui pouvait laisser supposer qu’il mettrait fin à ses jours. Il était en effet soupçonné d’avoir rallié en 2012, l’organisation djihadiste Front al-Nosra, ex-branche d’Al-Qaïda en Syrie, rivale de l’organisation Daesh, et d’avoir combattu dans ses rangs.
Les autorités allemandes ont aussi ajouté que l’homme aurait également assuré pour le compte de Front al-Nosra des tâches de surveillance et aurait servi de chauffeur.
Jaber Al-Bakr, le précédent suicide
En octobre 2016, un cas précédent de suicide d’un islamiste en prison avait suscité un scandale en Allemagne. Jaber Al-Bakr, Syrien de 22 ans, s’était pendu avec son tee-shirt dans sa cellule à Leipzig après son arrestation pour un projet d’attentat à l’explosif contre un aéroport de Berlin.
Tout comme Abdullah, Jaber Al-Bakr, qui parlait mal l’allemand, avait été jugé « calme » par une psychologue chevronnée qui s’était entretenue avec lui via un traducteur. Aucun signe ne montrait qu’il pourrait se donner la mort. Le degré de surveillance du suspect était donc passé d’un contrôle toutes les 15 minutes lors de son premier jour de détention, à un contrôle, toutes les 30 minutes au deuxième jour.