Photos: porté disparu depuis 5 ans, un Canadien est retrouvé en Amazonie : Découvrez sa mésaventure!
L’histoire d’Anton Pilipa est très particulière : cet homme de 39 ans a été retrouvé au Brésil alors qu’il avait disparu depuis 5 ans.
En réalité, Anton Pilipa souffre de schizophrénie. C’est en 2012 que l’individu a été aperçu pour la dernière fois à Vancouver.
Il aurait défié les dangers de la forêt amazonienne où il a erré plusieurs jours.
Ce sont les policiers brésiliens qui l’ont aperçu le 28 novembre dernier à Rondonia, un Etat du Brésil qui a pour capitale Porto Velho.
Antonio Pilipa déambulait entre les véhicules sur l’autoroute de Ji-Parana
«Il ne parlait pas portugais, n’avait pas de documents et souffrait manifestement de troubles mentaux. Il disait plein de gros mots et des phrases qui n’avaient aucun sens», a confié un agent de police.
Quand il a été interpellé, l’homme a exprimé son désir d’entrer en contact avec la police canadienne.
C’est donc tout naturellement que la police brésilienne contacte celle du Canada.
Mais les choses ne vont pas se passer aussi aisément. Anton Pilipa est parvenu à s’échapper de l’hôpital psychiatrique où il était interné.
Entre temps, sa famille a été contactée au Canada.
«C’est là que nous nous sommes mis vraiment à craindre pour sa sécurité, parce qu’il se trouvait dans la jungle amazonienne, avec des prédateurs comme des jaguars, des caïmans ou des serpents», ont déclaré les autorités.
Anton Pilipa a été pendant longtemps un humanitaire. Souffrant de schizophrénie, il décide de se faire traiter. Comme l’a rapporté le site CBC NEWS, c’est à pied qu’il traverse les Etats-Unis, le Mexique, le Guatemala, le Costa Rica, le Panama, la Colombie et le Venezuela.
Il a survécu en se nourrissant de fruits cueillis et en mangeant les restes de nourritures trouvés dans les poubelles.
Actuellement, Anton Pilipa est dans un institut psychiatrique de Manaus, la capitale de l’Etat de l’Amazonas, au Brésil.
« Je ne me suis jamais senti seul. J’ai réfléchi à beaucoup de choses, j’ai dormi en plein air. C’est une façon très simple de vivre, on a besoin de peu », a confié l’ancien humanitaire.
« J’étais abasourdi, je me disais qu’il était mort, c’était la seule chose qui pouvait expliquer son absence », a témoigné le frère d’Anton Pilipa.
