Tendrait-on vers une défection au sein des rangs de Jean Ping, candidat malheureux à la présidentielle gabonaise du 27 août dernier?
C’est l’interrogation qui sied bien à la « grogne » autour du candidat Ping. Alors que, le candidat malheureux continue de croire à sa victoire « volée », en refusant la main tendue d’Ali Bongo qui appelle au dialogue, voilà que son directeur de campagne se désolidariser de lui, optant pour le dialogue prôné par Ali Bongo lors de son investiture.
« Je l’ai expliqué aux militants, la voix du dialogue avec Ali Bongo s’impose, la présidentielle est derrière nous, il faut passer à autre chose et avancer » , a confié Rene Ndémézo’o Obiang.
Cette position est celle qu’avait déjà choisie, les sieurs Pierre-Claver Maganga Moussavou et Abel Mbombe Nzoudou,
« Le président de Démocratie nouvelle (DN, opposition) explique que la main tendue pour la paix et l’intérêt commun du président réélu, lancée au moment du verdict de la Cour constitutionnelle et maintenue jusqu’alors, va dans le bon sens et rejoint ainsi Casimir Oye Mba alors que Jean Ping l’a refuse encore », rapporte un média local.
Le pouvoir gabonais va ouvrir bientôt, le dialogue politique avec l’ensemble de la classe politique pour trouver une solution qui puisse apporter la paix pendant le nouveau septennat d’Ali Bongo.
Parmi les responsables qui y seront, on cite pêle-mêle, plusieurs soutiens du candidat malheureux dont Jean Eyéghé Ndong, Philibert Andzembé et Joël Ngoueneni Ndzengouma des 7 merveilles du peuple gabonais (7MP).
Yao Junior L