Deux filles meurent après avoir été excisées
Fatmata Turay vivant en Sierra Leone et une autre fillette âgée de 10 ans vivant en Guinée sont mortes après avoir été excisées.
En effet, Fatmata, une lycéenne, a été excisée dans le village de Mabolleh situé en Sierra Léone. Une pratique qui lui a coûté la vie.
Egalement, en Guinée, dans un camp d’excision des jeunes filles, situé dans le district de Makpozou centre dans la région forestière, une fillette de 10 ans est également décédée le 14 août 2016. Elle était une élève de la 3ème année (CE1) à l’école primaire de Makpozou.
Comme l’annonce, Sanaba Kaba, la Ministre guinéenne de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance, une vaste campagne d’éducation de sensibilisation et d’information auprès des communautés dénommée «vacances scolaires sans excision » est lancée depuis le 5 août 2016 pour remédier à ce fléau. Comme, elle l’a soulignée dans son discours, Il faut se mobiliser pour sauver les filles et femmes de l’excision !
Pendant que les Etats africains se mobilisent pour éradiquer complètement certaines pratiques ancestrales telles que les mutilations génitales qui causent des centaines de morts en Afrique, certaines personnes s’entêtent à continuer l’excision.
Ces sensibilisations sont menées dans les villes et villages pour emmener les personnes qui pratiquent encore l’excision des jeunes filles, encore appelée mutilation génitale féminine (MGF) à stopper leurs coutumes. Cette mutilation implique l’ablation de la partie externe prépondérante du clitoris.
Les Etats africains devraient engager des campagnes d’alphabétisation dans les régions où le taux d’excision est élevé. Ces pratiques sont faites par ignorance et par suivisme de valeurs qui leurs sont inculquées.
Adjoba Koto