Côte d’ivoire: Ils possédaient des vidéos nues de plus de 50 femmes…Explications
Les agents de la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité(PLCC) viennent de mettre la main sur trois cyberdélinquants qui étaient spécialisés dans la sextorsion, l’extorsion via internet de faveurs sexuelles ou monétaires. Il se double le plus souvent de celui de chantage à la webcam. Irié Tra Junior, Alassane Ouattara et Senin Assamoi Wilfried sont les trois malfrats qui sont tombés dans les filets des agents de la PLCC.
Nos confrères de Koaci expliquent que tout est parti des plaintes déposées auprès des éléments de la police spécialisée dans la lutte contre la cybercriminalité. En tout, ce sont 57 victimes parmi lesquelles 50 Ivoiriennes et 7 étrangères dont l’âge est compris entre 17 et 50 ans qui ont porté plainte. Manon Fournier, Oriane Groud, Murielle Dechou, Ingrind Gauthier, Oriane Bouletin, Christine Olsen, Nathalie Foulman sont quelques fausses identités que les cyberdélinquants utilisaient pour tromper et avoir leur différentes victimes.
D’après la police, ces « brouteurs » travaillaient en équipe et se faisaient passer pour des jeunes européennes. Par la suite, ils tissaient des relations intimes avec leurs « proies » avant de leur demander de se dénuder face à la webcam. Par la suite, les victimes qui s’étaient livrées volontiers, recevaient des menaces et des demandes d’argent, au cas contraire elles devraient voir les images de leur nudité publiées sur internet.
Les investigations menées par le Laboratoire de criminalistique numérique (LCN) de la Direction de l’informatique et des traces technologiques (DITT) ont permis de mettre la main sur Irié Tra Junior, Alassane Ouattara et Senin Assamoi Wilfried. Les trois Ivoiriens qui se faisaient passer pour des Européennes ont été interpellés dans le District d’Abidjan.
Aux dernières nouvelles, ils ont été déférés devant le parquet d’Abidjan. Ils sont accusés d’utilisation frauduleusement d’éléments d’identification de personnes physiques, de chantage sur internet et d’escroquerie.
C’est devant le parquet d’Abidjan qu’ils répondront des faits qui leurs sont reprochés.