Des sanctions économiques imposées à l’ancienne première dame gambienne par les Etats-Unis.
Ce mardi 15 septembre, des sanctions économiques contre Zineb Jammeh, l’épouse de l’ex-président gambien Yahya Jammeh ont été annoncées par le département d’État américain.
C’est à travers un communiqué du département d’Etat américain que l’annonce a été faite. Dans le contenu du communiqué il est indiqué que Zineb contrôlerait de nombreux actifs de son mari à l’étranger, qualifié de «notoirement corrompus».
« Zineb Jammeh est désignée pour son rôle dans l’assistance matérielle, le parrainage ou le soutien à son mari. Elle a utilisé une fondation caritative et des organismes de bienfaisance comme couverture pour faciliter le transfert illicite de fonds à son mari », affirme le ministère.
«Les États-Unis utilisent des sanctions économiques pour promouvoir la responsabilité de ceux qui aident ou facilitent la corruption perpétrée par des personnes comme Yahya Jammeh, qui abusent de leurs positions de pouvoir pour leur propre profit.»
En décembre 2018, les Etats-Unis ont désigné Yaya Jammeh « en raison de son implication dans une corruption importante ». À cette période, Zineb et leurs enfants , Mariam Jammeh et Muhammad Yahya Jammeh, avaient aussi été désignés.
Pour rappel, c’est en 2017 que le président Yaya Jammeh avait démissionné de ses fonctions de président de la république après 22 ans et il s’était enfui en exil suite à la pression des armées ouest-africaines qui sont entrées en Gambie pour le forcer à reconnaître qu’il avait été vaincu par Adama Barrow lors de la présidentielle.
Par la suite la suite, le gouvernement d’Adama Barrow avait accusé Jammeh d’avoir volé 11,4 millions de dollars, pillé les coffres de l’État et expédié des véhicules de luxe par avion cargo au cours de sa dernière semaine au pouvoir.
Crédit photo: Afrik.com