USA: Des documents sur l’assassinat de John Kennedy révélés
On l’annonçait hier, le président Trump avait autorisé la publication d’une partie des documents relatifs à l’assassinat de John Kennedy. C’est chose faite.
Ce sont 2891 dossiers relatifs à l’assassinat de John Kennedy qui ont été publiés par l’administration Trump.
En effet, en 1992, le Congrès américain avait voté une loi qui ordonnait que tous les documents touchant à l’enquête sur la mort de JFK soient mis à la disposition du public d’ici le 26 octobre 2017. Samedi dernier, Donald Trump avait autorisé la publication de la totalité des documents. Cette décision était l’occasion pour Donald Trump d’offrir de la transparence aux américains. Il a déclaré à cet effet : « Aussi, j’ordonne aujourd’hui que le voile soit finalement levé. J’ordonne à toutes les agences qui ont proposé le report de la divulgation complète d’examiner les informations et d’identifier ce qui peut être publié sans affecter les opérations de défense, de renseignement, de police et de politique étrangère ».
Selon les universitaires qui ont travaillé sur l’assassinat de Kennedy du 22 Novembre 1963, les dossiers devant tomber dans le domaine public n’apporteront pas de précisions nouvelles d’importance sur les raisons qui ont poussé Lee Harvey Oswald à tirer sur Kennedy.
Encore 5 millions de pages non divulguées
Si ces dossiers sont rendus publics, il reste encore des documents de 5 millions de pages qui sont maintenues secrets pour le moment. En effet, la CIA et le FBI avancent qu’ils contiendraient des informations jugées trop sensibles. Ainsi donc, Donald Trump a accordé un délai de 180 jours aux agences gouvernementales (FBI et CIA) pour examiner les fichiers restants. Au terme de cette période, elles devront justifier un éventuel maintien du secret par des raisons convaincantes.
Parmi ceux qui ont plaidé pour ce maintien sous scellés, se trouve le directeur de la CIA, Mike Pompeo. Selon ces hauts cadres des agences gouvernementales, les informations divulguées seraient susceptibles notamment de compromettre l’anonymat d’informateurs ou des opérations des services de renseignement.
Pour les analystes, les documents qui devraient être rendus publics ne réfuteront pas les théories du complot. Les pistes sur cet assassinat donnent comme suspect la Mafia, Cuba, ou encore des agents américains en rupture de ban.