Depuis Bouaké: Simone demande le retour de Soro et fait une leçon à Gbagbo, Ouattara et Bédié
L’ex-première dame Simone Gbagbo et ses partisans se sont rassemblés dans l’ancien fief de la rébellion ivoirienne pour célébrer la « Fêtes des Libertés ». Une institution nouvelle de son nouveau parti le MGC. A Bouaké, Simone a demandé « pardon » aux victimes des crises politiques, tout en appelant la classe politique politique à faire amende honorable comme elle. Elle a demandé le retour d’exil de Guillaume Soro et un report des élections régionales et municipales.
Simone Gbagbo profite d’un grand rassemblement de son parti à Bouaké pour reprendre son bâton de pèlerin et parler de paix et de cohésion. Les 29 et 30 avril, la présidente du parti MGC a réuni ses partisans dans l’ex-fief des rebelles de Guillaume Soro. En ce lieu, elle a tenu à faire amende honorable. Simone Gbagbo a déclaré en substance:
« Je tiens une fois encore à demander pardon à toute la nation et à tous ceux qui ont subi des souffrances terribles, qui ont perdu des parents, emplois et ont été contraints à l’exil ». Pour Simone Gbagbo, il est indéniable que son parti et surtout son époux Laurent Gbagbo, a une responsabilité dans la survenue des souffrances des Ivoiriens depuis 2000. Cela dans la mesure où il était en responsabilité et n’a pu assurer la sécurité du pays.
« J’accorde mon pardon à tous ceux qui ont causé du tort à la nation ivoirienne et à ma personne », « à mes proches » et à « ma famille politique », a aussi déclaré Simone Gbagbo qui pense que le pardon devrait être un geste mutuel des parties en conflit hier . « J’exhorte tous les responsables politiques de la Côte d’Ivoire à me suivre dans cet exercice », conseille-t-elle aux cadors du macrocosme politique ivoirien que son Gbagbo, Bédié et Ouattara.