Denis Sassou N’Guesso défie le monde entier et promulgue la nouvelle constitution
Contre toutes les voix qui s’étaient élevées pour protester, Denis Sassou N’guesso, a maintenu son et réalisé la modification de la constitution.
C’est le ministre congolais de la Justice et des Droits humains, Aimé Emmanuel Yoka, qui a indiqué que « la constitution qui va désormais régir notre pays est celle du 6 novembre 2015 ».
Douze jours après le référendum du 25 octobre, adoptée par 94% d’électeurs, Denis Sassou Nguesso, le chef d’Etat congolais, a promulgué la nouvelle constitution qui lui ouvre la voie pour une nouvelle candidature à la prochaine élection présidentielle.
La promulgation de cette nouvelle constitution, est faite au moment où, l’on annonce à Brazzaville, l’arrivée d’Abdoulaye Bathily, l’envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu en Afrique centrale. Le diplomate onusien doit ouvrir le dialogue entre l’opposition qui a décidé de poursuivre la «désobéissance civile ».
Alors que la France, après un revirement, avait jugé que les conditions de l’organisation du référendum, ne permettaient pas d’en juger de la « crédibilité », que les Usa, exprimaient des réserves, et que l’opposition avait rejeté le référendum, appelant ses partisans à manifester jusqu’au retrait du texte, Denis Sassou Nguesso, 72 ans, dont plus de 30 au pouvoir, a publié la nouvelle constitution.
Pour l’heure, par crainte des représailles de la police, qui, selon les témoins, tire à balles réelles sur les manifestants à mains nues, l’opposition a appelé ses militants à l’apaisement.