CAN 2017-Togo: Après la défaite contre le Maroc, des jeunes furieux s’attaquent au domicile du gardien Agassa Kossi…Photos!
Après le coup de sifflet final lors de la rencontre qui a opposé les Eperviers du Togo à l’équipe marocaine, les Lions de l’Atlas, certains jeunes togolais sont allés au domicile du gardien, Agassa Kossi. Visiblement, ce sont des jeunes très remontés par rapport à la prestation du portier Agassa. Une prestation qu’ils jugent »nulle » et qui, selon eux est à l’origine de la défaite de la sélection togolaise.
En allant au domicile du portier des Eperviers du Togo, des jeunes interrogés n’avaient qu’un seul souci: »saccager sa maison ». Le domicile d’Agassa se trouve dans une banlieue de Lomé très populaire, Adakpamé. Sur place, on pouvait entendre des chansons hostiles au gardien l’interpellant de ne surtout pas regagner Lomé en cas d’élimination des Eperviers
« Agassa, ne reviens plus à Lomé. Reste au Gabon, c’est mieux pour toi. C’est à cause de toi on a perdu. Agassa, avec ses mauvaises sorties, nous a fait battre. Le Togo n’a plus de gardien », scandait une foule de jeunes très en colère. N’eut été l’intervention rapide de la gendarmerie, le pire serait arrivé.
Mais, l’attitude des jeunes a suscité beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux. Sur la page facebook du journaliste Guévanis Doh, on pouvait lire: « Le foot est un jeu. Qu’un joueur soit en deçà de sa forme, fautif, ça arrive. On peut être surpris et déçu. Mais ça ne justifie en rien de s’en prendre au joueur. Les jeunes togolais qui prennent d’assaut la maison d’Agassa Kossi, c’est quoi le projet ? Vous êtes sérieux là ? Prenons de la hauteur svp ».
Certains internautes vont jusqu’à demander une punition aux jeunes. « Dommage. Je pense qu’il faut punir ceux qui ont commis cet acte (….). Il faut que la fracture civique connaisse une fin dans ce pays », écrit de son côté, Elo Attissogbé, également journaliste.
L’équipe togolaise qui a fait sa deuxième sortie le 20 janvier face aux Lions de l’Atlas, a été battue 1-3. Une défaite qui a plongé Lomé la capitale dans un silence de cimetière.
Yao Junior L