Décès de Mgr Benoit Bala: les évêques du Cameroun font une nouvelle annonce
Déjà un mois et demi que le corps sans vie de Mgr Benoit Bala a été retrouvé dans les eaux de la sanaga. Après l’avoir transporté à la Morgue de l’hôpital général de Yaoundé. Les résultats de l’autopsie ont suscité une vive controverse sur la véritable cause de la mort de ce prélat.
Controverse sur les résultats de l’autopsie
Pour la conférence des évêques du Cameroun, Mgr Bala a été assassiné. Les évêques estiment que le corps avait des traces de violence, lorsqu’il avait été repêché des eaux. Mais pour Jean Fils Ntamack, le procureur général près la cour d’appel du centre, se référant au rapport des autopsies, il n’y avait pas de traces de violence sur le corps du défunt évêque. Mgr Bala serait bien mort d’une « probable noyade ».
L’Eglise Catholique porte plainte contre X
Après avoir procédé à l’identification du corps du défunt évêque, lundi 17 juillet, la conférence des évêques a décidé de se constituer partie civile et de déposer plainte contre X dans les prochains jours. Pourquoi l’Eglise catholique qui est au Cameroun a choisi cette démarche? Quelles sont les problèmes que rencontrent l’Eglise Catholique Romaine qui est au Cameroun? Monseigneur Samuel Kléda l’archevêque de Douala tente d’apporter quelques réponses:
C’est le deuxième évêque assassiné au Cameroun
« C’est bien le corps de Monseigneur Bala et nous avons laissé le corps à l’hôpital général de Yaoundé. Les obsèques n’auront pas lieu avant la fin du mois d’août, car nous voulons prendre certaines dispositions, nous ne sommes pas satisfaits de la dernière déclaration disant que Mgr Bala serait mort par noyade probable mais cela ne nous convainc pas. Et pour cela, nous nous sommes constitués partie civile pour que l’enquête se poursuive et nous allons porter plainte… Si Mgr Bala s’était noyé, il y aurait eu des traces d’eau dans le corps mais il n’en est rien, par contre le corps portait des traces de violences le jour où on l’a récupéré… C’est le deuxième évêque assassiné au Cameroun et dans le premier cas, on n’a jamais connu la vérité… Pour nous la thèse de la noyade n’est pas la vérité. »
