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 »Décédé » pendant 21 minutes, un homme revient à la vie sur le chemin de la morgue

Un facteur mort pendant près d’une demi-heure est miraculeusement revenu à la vie alors qu’on transportait son corps à la morgue.

Joao Araujo a été surnommé « l’homme miracle »  suite à son incroyable rétablissement après un arrêt cardiaque.

Une équipe de médecins a dit qu’il n’y avait pas d’explication concrète sur ce qui lui était arrivé – et pourquoi il avait pu quitter l’hôpital trois semaines plus tard seulement.

Le jeune homme s’est récemment exprimé sur cet incident qui a eu lieu il y a 10 ans.

Le 18 avril 2009, alors qu’il conduisait sa femme, Grazielle, au travail, M. Araujo a été victime d’un arrêt cardiaque.

Horrifiée, Grazielle le voyait mourir et ses mains se serrer rigidement autour du levier de vitesses et du volant. Comme premier réflexe, son téléphone portable dans la bouche pour qu’il n’avale pas sa langue.

Elle est sortie de la voiture et a réussi à appeler une ambulance avec l’aide d’un voisin. Son mari a ensuite été transporté d’urgence à l’hôpital Royal de Gloucestershire où, après six heures, toutes les injections administrées n’ont porté aucun fruit. M. Araujo a été déclaré mort vers 16 heures ce jour-là.

Sa femme et ses enfants ont appris qu’il était mort et ont téléphoné à ses parents au Portugal pour leur annoncer la triste nouvelle.

Cependant, alors que les infirmières transportaient son corps vers la morgue, elles ont remarqué des mouvements. 21 minutes après avoir été déclaré mort, M. Araujo est revenu à la vie mais est entré dans le coma.

Le Dr Mark Petersen, chef de l’Unité de cardiologie, s’est dirigé vers la famille pour leur annoncer la bonne nouvelle.

Il leur a fait comprendre qu’une personne morte pendant plus de quatre minutes subirait des dommages permanents au cerveau puisqu’il n’y avait pas d’oxygène dans le cerveau pendant tout ce temps.

M. Araujo est resté dans le coma pendant trois jours. Quand il s’est réveillé, le personnel lui avait donné un nouveau surnom.

« Quand j’étais à l’hôpital, ils n’avaient aucune explication pour mon problème, alors les gens ont commencé à m’appeler l’homme miracle ».

À son réveil, les médecins lui ont posé une série de questions simples comme son nom, son âge mais il a donné des réponses illogiques. Son cerveau ne pouvait pas traiter l’information correctement.

Il ne comprenait pas pourquoi il était à l’hôpital et il disait aux visiteurs et au personnel qu’il avait simplement un mal de gorge.

Il a refusé toute interview avec des journalistes, affirmant qu’il ne voulait pas devenir célèbre.

« Non ! Je ne veux pas être célèbre, je ne veux pas passer sur Big Brother ! ».

Il ne reconnaissait pas son meilleur ami à chaque fois qu’il venait le voir et appuyait sur le bouton d’urgence quand il arrivait.

Pendant tout ce temps, soit pendant deux semaines, il n’avait aucun souvenir des événements qui se sont produits. Cependant, au cours de la deuxième semaine, son état a commencé à s’améliorer rapidement.

Lorsqu’il a repris ses esprits, le Dr Petersen l’a envoyé dans les hôpitaux de Bristol et d’Oxford pour déterminer ce qui avait causé son attaque et sa résurgence ultime.

Un groupe de sept médecins a dit à M. Araujo qu’il n’y avait aucune explication car il n’avait pas d’antécédents de problèmes cardiaques et qu’il était en bonne santé pour son âge.

Néanmoins, la théorie la plus populaire était que son cerveau n’avait pas envoyé le bon signal à son cœur.

Quelques temps après, les médecins l’ont rassuré qu’il pouvait continuer sa vie normalement.

« Je me souviens que mon fils et ma femme m’ont demandé si je pouvais continuer à regarder le football – parce que je suis fan de football ».

Son médecin a dit à la famille que regarder le football serait bon pour son cœur car c’est une activité émotionnelle.

Trois semaines après l’attaque, M. Araujo était de retour au travail.

Ce n’est pas la première fois que M. Araujo échappe à la mort. En 2005, il avait été victime d’un accident de voiture à Cuenca, en Espagne. Il s’était fracturé le fémur, le bassin, quatre côtes et l’omoplate. Il avait également perdu 90 % de son sang, ce qui a endommagé son pancréas et son foie.

Les médecins avaient dit qu’il ne survivrait jamais à l’opération. Mais il a survécu.

Aujourd’hui âgé de 48 ans, M. Araujo, est un facteur local et vit avec sa famille à Linden, Gloucester.

Il se rend au service de cardiologie tous les six mois pour un bilan de santé et est toujours vu par le personnel comme l’homme miracle.

Crédit photo : thesun

Gaelle Kamdem

Bonjour, Gaelle Kamdem est une rédactrice chez Afrikmag. Passionnée de la communication et des langues, ma devise est : « travail, patience et honnêteté ». Je suis une amoureuse des voyages, de la lecture et du sport. paulegaelle@afrikmag.com

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