Dani Alves pourrait être libéré de prison plus tôt que prévu. Ce lundi, l’équipe de défense du footballeur brésilien, dirigée par le prestigieux avocat pénaliste Cristobal Mertell, prévoit de présenter le recours contre l’ordonnance de détention provisoire sans caution prononcée le 20 janvier par le juge en charge du dossier.
Après avoir étudié tous les éléments de l’affaire, les avocats du joueur sont convaincus que leur appel sera couronné de succès et qu’Alves sera libéré de prison d’ ici un mois.
L’équipe juridique du footballeur estime que le tribunal disposera de 30 jours pour étudier le mémoire de la défense, demander des arguments au parquet et rendre une décision.
Selon le journal El Mundo, les avocats d’Alves estiment qu’il existe des preuves à l’appui de la version du footballeur selon laquelle les relations étaient consensuelles.
La Suite : L’un des espaces VIP les plus chers de Barcelone
Une partie de ces preuves, selon El Mundo, est l’aménagement de la salle VIP de la discothèque Sutton à Barcelone, connue sous le nom de « La Suite », où les événements auraient eu lieu.
C’est l’un des espaces VIP les plus chers et les plus privés de Barcelone, car il dispose d’un accès direct depuis le parking et d’une grande fenêtre sur la piste de danse.
On y accède par une porte cachée près du DJ et par des escaliers, car c’est comme un duplex. Selon plusieurs sources citées par El Mundo, c’est l’un des favoris d’Alves.
Alors que la salle VIP se trouve en haut des escaliers, les toilettes où le viol aurait eu lieu se trouvent en bas, près de la sortie.
Selon la déclaration de la victime, elle a suivi Alves lorsqu’il lui a dit de venir avec lui, même si elle pensait qu’ils allaient dans une autre pièce réservée et non aux toilettes. Là, il aurait fermé la porte et l’aurait agressée sexuellement malgré sa résistance.
La version d’Alves est que les deux se sont volontairement rendus dans cette salle de bain pour avoir des relations sexuelles consensuelles et qu’il l’a nié dans un premier temps (contredisant sa version devant le juge jusqu’à trois fois) de peur d’avouer son infidélité à sa femme, la mannequin espagnole Joana Sanz .