Côte d’Ivoire: Critiqué pour ses intentions présidentielles, Guillaume Soro réagit!
Plusieurs langues d’observateurs de la scène politique ivoirienne se sont déliées depuis quelques jours pour s’attaquer au président de l’Assemblée Nationale de Côte d’ivoire. D’après plusieurs médias locaux, il est reproché à Guillaume Soro d’être non seulement avide du pouvoir, mais aussi et surtout, d’être très impatient d’accéder à la magistrature suprême de son pays.
Face à cette attaque, nos confrères de Bloomberg Businessweek indique que Guillaume Soro a réagi en affirmant : « Quand on me dit que je suis impatient, je suis choqué. Entre Emmanuel Macron, qui est président de la France à l’âge de 39 ans, et moi-même, qui a 45 ans et pas encore président, qui est impatient? J’ai commencé mon engagement politique et syndical en 1991.». Une déclaration qui pour certains confirmerait cette impatience de Guillaume Soro à prendre les règnes du pouvoir en Côte d’ivoire dès le prochain mandat.
Signalons que Guillaume Soro a été l’initiateur d’une sanglante rébellion soutenue par des puissances occidentales, et des pays de la sous-région ouest-africaine. Ladite rébellion qui a duré jusqu’en 2011 a contribué au renversement du président légitimement élu de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo. Certaines indiscrétions font savoir que l’armée française sous l’impulsion de l’ancien président Nicolas Sarkozy aurait contribué au renversement de Laurent Gbagbo.
Aujourd’hui, Guilaume Soro serait en froid avec son mentor Ouattara. Certains observateurs l’accusent de tirer les ficelles de la déstabilisation à petits feux du régime de Ouattara. L’on estime que Soro se sert des mutins et ex-rebelles pour faire chanter le pouvoir en place.
Pour le magazine d’informations économiques américain « Bloomberg Businessweek », Guillaume Soro vient de se signaler, à travers cette interview de son profond désir de succéder à Alassane Ouattara, même si cela se fait dans une approche pseudo-démocratique. Toutefois, le peuple à qui revient le dernier mot, ne s’est pas encore prononcé. Mais il ne devrait pas hésiter à le faire lorsque l’occasion lui sera donnée.
Concernant le cas Guillaume Soro, seul l’avenir nous le dira.