C’est dans un article publié par Michel Biem Tong un journaliste camerounais actuellement en exil au Burkina Faso que cette confidence a été faite.
Selon un responsable du Ngoketunja Security Council, un organe qui commande le Ngoketunja Restorations Forces (groupe armé indépendantiste anglophone qui coiffe le département du Ngoketunja, région du Nord-Ouest ou Northern Zone of Ambazonia), un accord a été conclu entre le cardinal Tumi et les indépendantistes avant sa libération il y a quelques jours.
Cet accord indique que le Cardinal Tumi Christian devra plaider pour que le chef traditionnel des Nso soit libéré. Le prélat a donné son accord de remplir les conditions que voici :
(1) Christian Tumi doit envoyer à Paul Biya sa lettre de démission de la tête de la commission des réfugiés et déplacés internes mis sur pied dans le cadre de l’implémentation des résolutions du Grand Dialogue National. Tumi a été invité à publier cette lettre de démission sur son site internet.
(2) Le cardinal Tumi doit immédiatement rentrer sur Yaoundé et dire à Paul Biya : a) de libérer tous les prisonniers politiques de la crise y compris le leader Sisiku Ayuk Tabe; (b) que le gouvernement de la République du Cameroun accepte de venir à la table de négociation pour mettre fin à cette guerre (b) de retirer du Southern Cameroons/Ambazonia l’armée tout comme les fonctionnaires et autorités administratives qui y ont été affectés par Yaoundé.
Pour rappel, le convoi du Fon (chef traditionnel) des Nso, Mbinlo et du cardinal Christian Tumi, avait été intercepté le 5 novembre dernier vers Babessi par une unité des forces indépendantistes anglophones.
Sa majesté retournait triomphalement dans sa terre natale pour retrouver ses sujets qu’il a abandonné deux ans plus tôt pour s’exiler à Yaoundé, à cause du conflit anglophone.
Crédit photo: actu cameroun