La chambre d’appel de la Cour pénale internationale examine depuis ce jeudi 6 février la possible levée des restrictions de mouvement imposées à l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son ex-ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé.
Face aux juges de la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) Me Jacob avocat de la défense de Laurent Gbagbo a plaidé pour la levée de toutes les conditions imposées à la libération de son client.
La défense de l’ancien président ivoirien, représentée par Me Jacob a tenté de démontrer que plus rien en principe ne doit empêcher la levée de toutes les conditions assorties à la libération de Gbagbo.
Selon Me Jacob, qu’il y ait procès en appel ou pas, il n’y a aucun doute que le verdict soit le même du moment où l’accusation ne demande ni le renvoi du procès en Première instance ni la tenue d’un nouveau procès.
« Soit votre chambre n’accueille pas la demande du procureur, alors le procès s’arrête et Laurent Gbagbo aura vu ses droits fondamentaux affectés pour rien. Soit votre chambre accueille la demande de non lieu du procureur et dans ce cas, la procédure sera tout simplement terminée puisque le procureur ne demande à ce stade, ni le renvoi à la chambre de première instance, ni la tenue d’un nouveau procès et donc dans ce cas aussi, Laurent Gbagbo aura vu ses droits affectés pour rien », a-t-il fait remarquer.
Pour Me Jacob, il est évident qu’il faut lever les restrictions imposées au président Laurent Gbagbo afin qu’il puisse recouvrer intégralement sa liberté.
Depuis qu’ils ont été acquittés par la CPI, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé sont limités dans leurs déplacements. Gbagbo ne peut pas quitter Bruxelles où il réside depuis sa libération et il lui est interdit de donner des interviews et des déclarations publiques. Charles Blé Goudé, quant à lui, est assigné à La Haye, aux Pays-Bas.
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