Le gouvernement sud-africain a présenté le plan de déploiement du vaccin COVID-19 dans le pays, la vaccination devant commencer en février après avoir été frappé par une deuxième vague de cas de coronavirus.
Le ministre de la Santé, Zweli Mkhize, tout en donnant une mise à jour sur la stratégie de déploiement du vaccin COVID-19 du gouvernement dimanche 3 décembre, a déclaré qu’ils s’attendaient à ce que les fabricants livrent les vaccins COVID-19 dès le mois prochain, et la priorité sera donnée aux agents de soins de première ligne.
«Nous essayons autant que possible de faire en sorte que certains vaccins soient disponibles bien avant cette date», a déclaré Mkhize. «Nous visons le mois de février», a déclaré le Dr Zweli Mkhize tout en avertissant qu’avant que cela puisse avoir lieu, des négociations doivent être conclues avec les fabricants de vaccins, notamment Pfizer, Moderna et AstraZeneca, ainsi qu’avec les laboratoires russes et chinois.
« Tout cela dépendra du succès des négociations bilatérales actuelles que nous avons avec diverses entreprises », a-t-il ajouté.
Pour financer son programme de vaccination, l’administration prévoit de solliciter l’aide du secteur privé ainsi que des principaux assureurs maladie du pays.
Cela intervient une semaine après que le gouvernement sud-africain ait versé une caution de 15,8 millions d’euros pour entrer à Covax, le mécanisme de distribution équitable des vaccins mis en place par l’Organisation mondiale de la santé des Nations Unies. Mais l’Afrique du Sud, de loin le pays le plus touché du continent africain, ne s’attend pas à recevoir les premières doses de vaccin dans le cadre de ce programme avant le deuxième trimestre de l’année.
«Il est clair que la deuxième vague que nous traversons nous affecte à des niveaux encore plus élevés qu’au stade précédent», a déclaré le ministre. «La seule façon de faire face au Covid-19 non seulement en Afrique du Sud mais dans le monde entier est la fourniture de l’immunité par la vaccination», a ajouté Mkhize.
Le pays prévoit de vacciner 67% de sa population de 59 millions de personnes, afin d’obtenir une immunité collective suffisante dans l’optique de contenir la propagation du coronavirus.