Jeux Olympiques: Les 3 médaillées du 800 m féminin sont en réalité des hommes ?
Ce samedi a eu lieu à Rio la finale des 800 mètres féminin dont les trois premières places ont été remportées par la Sud-Africaine Caster Semenya (médaille d’Or), la Burundaise Francine Niyonsaba (médaille d’argent) et la Kényane Margaret Wambui (médaille de bronze).
Si ces trois athlètes sont classés dans la catégorie féminine, il n’en demeure pas moins que la polémique autour de leur caractère physique masculin défraye les chroniques.
En effet il est reproché à chacune des trois gagnantes d’être d’avoir plus d’armes sur le plan biologique que les autres candidates. Elles seraient androgynes, c’est à dire d’un point de vu génétique des hommes. Ce qui expliquerait les fortes performances observées lors des compétitions.
Caster Semenya qui a remporté la première place avec la médaille d’or, a déjà été centre d’une vive polémique lors de l’édition 2012 des JO à Londres en 2012 et lors des Championnats du monde de Berlin en 2009. Ainsi International Association of Athletics Federations, IAAF l’avait soumis à quelques heures des épreuves de Berlin, à des tests de féminité. Il en est ressorti qu’elle était une intersexuée.
L’intersexualité, connu aussi sous le terme d’ambiguïté sexuelle ou intersexualité, est l’état d’un être humain dont les organes génitaux sont difficiles ou impossibles à définir comme mâles ou comme femelles selon les standards habituels. Cette ambiguïté peut s’étendre aussi sur l’anatomie. Ceci résulterait en général de différence chromosomique ou hormonale.
Mais le cas de Caster Semenya reste différent de la plus part des intersexués connus puisqu’elle a elle des attributs s3xuels féminins. Cependant c’est son apparence physique et sa voix s’apparentant au genre masculin, qui ont lancé le débat. Conclusion l’athlète sud-africaine, a le syndrome d’insensibilité aux androgènes et un génotype XY. Ce qui se résulte par une production anormale et inhabituelle de testostérone. Cette forte présence de testostérone chez l’athlète constitue un déséquilibre vis-à-vis de ses adversaires. La Fédération international pour remédier à ce cas donc pris la résolution de faire baisser le taux de testostérone chez toute personne qui se révèlerait inters3xué. Seulement il semblerait selon plusieurs sources que ce n’ait pas été le cas à Rio.
Si le cas de Caster Semenya fait plus de débat, les deux autres médaillées sont aussi accusées d’être intersexuées.
De leurs côtés, les médaillées du 800 m dames des jeux Olympiques de Rio n’ont pas souhaité répondre samedi aux questions sur l’inters3xualité, à commencer par la médaille d’or sud-africaine Caster Semenya, qui a préféré souligner qu’aucune d’elles ne s’intéressait « à l’apparence des gens« . A la question de savoir si elle prenait des médicaments pour faire descendre son taux de testostérone, comme l’exige l’IAAF, la médaille de bronze de Rio, la Kényane Margaret Nyairera Wambui qui, a répondu: « Concentrons-nous sur la performance d’aujourd’hui, pas sur les médicaments« . D’autres sources évoquent la suspension du traitement médicamenteux pour les athlètes intersexuées, par le Tribunal arbitral du sport (TAS), prévoyait
Par la suite Caster Semenya déclarera au nom des trois victorieuses qu’aucune d’entre elles n’étaient là que pour parler de performance. Avant de parler plus longuement: « Je pense qu’on court les uns pour les autres. Il n’y a pas de personnes discriminées. On ne s’attache pas à l’apparence des gens, à leur façon de parler, de courir, à leur musculature. Ce qui est important c’est le sport en lui-même. Quand tu sors de ton appartement, tu penses à ta performance et pas à l’apparence de ton adversaire. Tu veux juste être meilleur jour après jour. Mon conseil à tous, c’est de prendre le plus de plaisir possible« , a-t-elle conclu.
Il serait toutefois judicieux que l’autorité sportive compétente se penche sur ce cas qui peut être perçu comme un désavantage pour les autres participantes.
Pharel Y.