Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a «fermement» condamné dimanche 5 septembre dans un tweet «toute prise de pouvoir» en Guinée «par la force du fusil», alors que des officiers des forces spéciales guinéennes ont affirmé avoir capturé le président et «dissoudre» les institutions.
Il assure suivre « personnellement de très près la situation ».
Le secrétaire général de l’ONU réagissait après plusieurs heures de confusion en Guinée où un coup d’Etat est en cours depuis la mi-journée.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a « fermement » condamné dans un tweet « toute prise de pouvoir » en Guinée « par la force du fusil », alors que des officiers des forces spéciales guinéennes ont affirmé avoir capturé le président et « dissoudre » les institutions.
Dans son message, le chef de l’ONU appelle également « à la libération immédiate du président Alpha Condé« , en précisant suivre la situation dans le pays « de très près ».
Dans l’après-midi, des hommes armés, commandés par le Colonel Mamady Doumbouya, ancien légionnaire de l’armée française, ont annoncé à la télévision et radio nationale guinéenne avoir pris le dessus sur la garde présidentielle à Conakry.
«Nous avons décidé, après avoir vu le Président, qui est avec nous, de dissoudre la constitution en vigueur, dissoudre le gouvernement et la fermeture des frontières terrestres et aériennes», a fait savoir Mamady Doumbouya.
Le colonel justifie son action par « le dysfonctionnement des institutions républicaines, (…) l’instrumentalisation de la justice» et « le piétinement des droits des citoyens ».
Pour rappel, Alpha Condé était président de la Guinée depuis décembre 2010 après avoir été réélu deux fois en 2015 et 2020.
Il a par ailleurs présidé l’Union africaine de janvier 2017 à janvier 2018.