Côte d’Ivoire/Abidjan: une vendeuse tuée et jetée dans un étang
Publiée dans le quotidien ivoirien Soir info, c’est l’histoire d’une vendeuse qui a sauvagement été tuée et jetée dans un étang…
En effet, dame Yao Ahou Victoire, âgée de 45 ans, spécialisée dans la vente du poisson à la braise n’exercera plus son talent culinaire. La faute à un ou à des inconnus qui l’ont soumise à une mort violente.
C’est le mercredi 6 mai 2015, à Abobo-N’dotré où elle vit et exerce son activité commerciale, que le meurtre sur sa personne a été commis. Selon nos sources, cette nuit-là, après son boulot, la bonne dame fait le point de sa recette en compagnie de ses employées. Après quoi, elle se fait coquette et part de son domicile. Il est environ minuit. Assurément qu’elle va répondre à une invitation. Mais jusqu’au milieu de la matinée, contrairement à ses habitudes, nous dit-on, dame Yao Ahou Victoire n’est toujours pas rentrée à son domicile.
On en est là, lorsqu’aux alentours de 13h, la nouvelle de la découverte du corps sans vie d’une dame s’empare de tout le quartier. La police est alertée. Des agents se déportent sur les lieux. Et là, non loin des locaux de la radio « Arc-en-ciel », dans un étang, les agents de police, comme de nombreux curieux, découvrent le corps. On fait appel aux sapeurs-pompiers. Ces derniers repêchent le cadavre qui est tout de suite identifié. Il s’agit bien de la vendeuse de poisson à la braise. La pauvre s’est-elle noyée ? Cette thèse, en tout cas, au regard de certains indices, semble ne pas tenir la route. La malheureuse portait des blessures ouvertes au visage et sur certaines parties de son corps. Il apparaît qu’elle a été tuée avec violence, avant d’être jetée dans l’étang.
Plus tard, après le constat d’usage de la police, la dépouille est enlevée et transférée à la morgue. Mais qui a tué cette commerçante ? Et de quel mobile dispose ce ou ces tueurs, pour se permettre d’ôter la vie à cette dame que l’on dit dans son entourage, être sans histoire ? En tout état de cause, il nous est assuré que l’enquête de la police est en cours, pour justement faire la lumière sur ces préoccupations majeures. On saura alors, si l’on est en face d’un crime passionnel ou d’un crime tout simplement crapuleux.