En Côte d’Ivoire, les populations auront désormais une occasion officielle de célébrer le souvenir et le pardon. L’information est de la ministre de la solidarité et de la cohésion sociale.
« Le gouvernement ivoirien a décidé d’instituer le 16 décembre de chaque année, comme Journée Nationale du Pardon et du Souvenir en hommage à toutes les victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire », a informé Mariatou Koné, ministre de la Solidarité et de la cohésion sociale, ce 3 mars à Abobo. La ministre s’exprimait ainsi à Anonkoua Kouté, dans le cadre de la cérémonie de commémoration du décès des 7 femmes d’Abobo, pendant la crise post-électorale
« je vous exhorte à être des ambassadeurs de paix autour de vous, partout où vous êtes, partout où vous passez pour faire comprendre aux uns et aux autres qu’une élection, ce n’est pas la guerre. Nous n’avons pas le droit de sacrifier la vie des citoyens pour un quelconque poste électif quels qu’en soient les enjeux. Nous devons tous nous engager pour une élection sans violence », a-t-elle appelé les populations présentes. Cet appel est fait en prélude aux futures échéances électorales dans le pays, notamment la présidentielle d’octobre.
Hartman N’CHJO