Côte d’ivoire : Un nouveau témoignage révèle l’implication de Villepin dans le bombardement de Bouaké
Le bombardement de l’aviation du Camp Français de Bouaké le 06 novembre 2004, avait causé la mort de 9 soldats. Croyant que l’instruction de cette affaire était terminée, 12 ans plus tard, un nouveau témoignage apporte un nouveau rebondissement dans l’affaire.
Dans le cadre de son audition devant la juge en charge de cette affaire, Jacques Dupuydauby aurait révélé avoir échangé avec Michelle Alliot Marie et l’actuel ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, dans le cadre de cette affaire.
« J’ai déjeuné en 2007 avec l’ancien ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie, une amie de longue date. Elle m’a indiqué que dans cette affaire toutes les décisions avaient été prises par son collègue, Dominique de Villepin alors ministre de l’Intérieur, et qu’en ce qui concernait l’aspect pratique et opérationnel des événements c’était un grand groupe français qui s’en était chargé, tant en ce qui concernait les armes que les mercenaires », déclare le témoin pendant son interrogatoire. Cette version avait été confirmée par Jean-Yves Le Drian en juillet 2012.
En dehors de Dominique De Villepin qui a décidé de ne pas réagir au témoignage de l’ancien industriel, le camp Alliot Marie et Jean Yves Le Drian et le groupe mis en cause, ont tous démenti avoir eu un entretien avec Jacques Dupuydauby, sur l’affaire du bombardement de Bouaké.
La justice française reproche aux trois anciens ministres de Jacques Chirac, d’avoir tout organisé afin qu’il ne soit pas possible d’arrêter, d’interroger ou de juger les auteurs biélorusses du bombardement.
Pour la défense de la partie civile, « Le bombardement sur le camp de la force Licorne, aurait eu pour but de pousser l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo à la faute afin de l’évincer du pouvoir en 2004. »