Côte-d’Ivoire : un élève de 6ème âgé de 15 ans enceinte trois filles de son lycée
Il aura visiblement décidé de braver l’autorité de Mme Kandia CAMARA, la Ministre Ivoirienne de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique, à travers sa campagne
« Zéro grossesse en milieu scolaire…La grossesse ne passera pas par moi avant la fin de mes études ».
A.B.Y, dont l’identité a été camouflée par ses initiales est un élève en classe de 6ème. En cette fin d’année, l’heure est au bilan. L’adolescent de 15 ans finit son année académique avec 7/20 de moyenne, qui correspond au renvoi, mais pourrait se vanter d’un record, des plus désolant d’ailleurs qui est celui d’avoir engrossé trois de ses co-lycéennes : une en classe de 3ème et les deux autres sont dans sa classe de 6ème au Lycée Moderne de Grand-Lahou dans le sud-ouest ivoirien.
L’exploit du jeune A.B.Y fait couler beaucoup d’encre et de salive.. Avec un sourire en coin, les uns, principalement les aficionados des maquis et cabarets, le considèrent comme un ‘’homme fort’’, ‘’un vrai gars’’ et un ‘’môgo puissant’’ méritant, selon eux d’être décoré pour service rendu au peuplement de la Côte d’Ivoire. Rien d’étonnant si l’on s’en tient seulement à leurs lieux de prédilection. Les autres, en général, les parents d’élèves-filles se soucient plus que jamais de leurs enfants pour qui ils partagent les meilleurs projets : projet de progrès, de réussite et non de grossesse.
Avec une telle attitude, A.B.Y est sûr d’être banni du lycée. D’abord pour sa moyenne académique et aussi pour détournement de mineures bien que lui-même soit encore mineur. Il risque alors d’être dans la liste noire des élèves interdits de poursuivre leurs études en Côte d’Ivoire. A son âge, il n’aurait apparemment pas encore compris que cette virilité d’homme devait plutôt être mise au profit de ses études.
Selon les informations en notre possession sur cette affaire, l’élève A.B.Y, surnommé ‘’Le Boucantier devant l’Eternel’’ avait apparemment les moyens de sa politique. Il disait à qui voulait l’entendre : ‘’j’ai le médicament, médicament de femme’’, entendez par là les espèces sonnantes et trébuchantes mais surtout de sources douteuses. Aux dernières nouvelles, il se serait présenté chez chacune de ses ‘’femmes’ pour reconnaître la paternité des fœtus, promettant s’occuper dignement de leurs mères respectives.
Seul incident au court de cette tournée de reconnaissance des faits chez les parents de ses ‘’victimes’’, A.B.Y a écopé d’une paire de gifles de la part d’une de ses belles-mères.
Comment auriez-vous réagi si vous étiez l’un des parents des filles ?