La 2e vice-présidente du Front Populaire Ivoirien, Simone Gbagbo a indiqué, sur France 24 , que l’élection présidentielle de 2020 en Côte d’ Ivoire ne devrait pas se tenir si le pouvoir ne consentait pas à accepter de discuter sur de nouvelles réformes garantissant un scrutin transparent et équitable.
» Il n’y aura pas d’élections tant que les conditions actuelles n’auraient pas été changées, tant que les réformes n’auraient pas été prises », a affirmé Simone Gbagbo. Des réformes souhaitées par l’opposition, elle a cité la mise en place d’une « CEI ( Commission électorale indépendante) nouvelle, un Conseil Constitutionnel nouveau « , ainsi que le retrait de la candidature d’Alassane Ouattara à qui elle a demandé de respecter »pour une fois » la Constitution de la Côte d’Ivoire en choisissant une autre personnalité au RHDP pour briguer la présidentielle de 2020.
Stigmatisant les « réactions très brutales » de Ouattara et son régime, Simone Gbagbo a dit ne pas trouver un autre qualificatif que celui de « dictature » que lui a suggéré le journaliste, pour dépeindre le pouvoir RHDP.
Elle s’est aussi prononcé sur son avenir politique et sur le retour de Laurent Gbagbo. « Nous sommes très nombreux à avoir un avenir politique en Côte d’Ivoire. Moi aussi, j’ai un avenir politique « , a-t-elle assuré.
Selon Simone Gbagbo, Laurent Gbagbo « veut rentrer en Côte d’Ivoire « . Elle a dénoncé son procès à la CPI qui selon elle est une » honte » pour tout le monde, remerciant au passage les juges qui ont prononcé son acquittement en première instance.