Côte d’Ivoire: révélation sur la rébellion de 2002…Tout sur celui qui l’a financé!
Cet ancien membre de la rébellion ivoirienne qui a frappé la Côte d’Ivoire en 2002, connu sous le nom de Kader Ousmane Sanogo, et très proche de Sergent Ibrahim Coulibaly dit « IB » a fait une sortie il y a quelques jours pour faire de grosses révélations sur l’origine de la crise militaire.
Cette sortie fait suite à son livre qu’il vient de sortir intitulé “La vraie histoire de la rébellion ivoirienne : la difficile succession de ADO, histoire d’une guerre dévoyée par Kigbafori Soro”
Dans son intervention il n’est pas passé par 4 chemins, selon lui celui qui a financé la rébellion en Côte d’Ivoire, n’est ni Alassane Ouattara, ni Henri Konan Bedié, mais l’ex-président Libyen, Mouammar Kadhafi.
L’ex-chargé de mission d’Ibrahim Coulibaly dit IB, affirme s’être rendu en son temps dans le village de Kadhafi en compagnie de son chef et de l’ancien président burkinabè Blaise Compaoré. À l’en croire, l’ex-chef de la Jamahiriya libyenne a donné 60 milliards de francs CFA pour financer les rebelles et leur projet de déstabilisation après que Blaise Compaoré ait présenté le conflit ivoirien comme un conflit religieux.
“Blaise Compaoré a présenté la crise ivoirienne comme une crise qui opposait chrétiens sudistes aux Nordistes musulmans. Et que les chrétiens ne veulent pas que les Nordistes dirigent également le pays. Kadhafi s’est senti immédiatement concerné par cette affaire et nous a donné 60 milliards de francs CFA, que moi-même j’ai porté. Il y avait aussi des armes lourdes, des kalachnikovs, des pistolets, des A52, des mortiers et autres”, a-t-il confié aux journalistes présents, sans présenter de preuves.
Les présumés fonds auraient d’ailleurs été à l’origine de tensions entre Blaise Compaoré et Ibrahim Coulibaly, tué aux premières heures de la crise post-électorale de 2010-2011. L’ancien homme fort de Ouaga aurait utilisé une bonne partie pour renforcer l’armement de sa garde rapprochée et le RSP, a ajouté le rebelle reconverti en auteur.
S’agissant de l’actuel président de l’Assemblée nationale, Soro Guillaume, l’auteur affirme que “Soro n’a jamais combattu pour quelqu’un, il a toujours combattu pour lui seul”.
Des allégations qui pourraient bien donner une autre configuration de la rébellion ivoirienne. Kader Ousmane Sanogo a appris qu’il détient plusieurs preuves qu’il serait prêt à brandir dans les prochains jours.