Côte d’ivoire : « Si on recompte les voix au Gabon, alors la communauté internationale doit au minimum libérer le président Gbagbo », (Stephane Kipré)
Un opposant ivoirien au régime d’Alassane Ouattara rompt le silence. Sa réaction fait suite à la demande de la France au Gabon, de recompter les voix bureau de vote par bureau de vote, alors que, le président sortant, Ali Bongo a été proclamé vainqueur.
Il s’agit de Stéphane Kipré, président de l’Union des nouvelles générations (UNG) qui dans un communiqué, n’a pas caché sa surprise. En égratignant la communauté internationale dans la crise liée à la publication des résultats des urnes au Gabon après le vote du 27 août dernier, l’on peut déceler un retour de l’ascenseur à Ping.
Car, l’on se souvient que, M Ping qui s’autoproclame vainqueur des urnes mais en même temps demande le recomptage des voix, a été celui qui a refusé le recomptage des voix exigé par l’ex président ivoirien Laurent Gbagbo.
« (…) il faut qu’on nous explique pourquoi l’on n’a pas voulu que mon pays fasse l’économie de milliers de morts en recomptant simplement les voix comme l’avait proposé le président Gbagbo ? », s’est demandé l’opposant et par ailleurs gendre de Laurent Gbagbo.
Pour Stephane Kipré, si la communauté internationale notamment la France penche sa balance en faveur de recomptage des voix de la présidentielle au Gabon, dit l’opposant, « cela vaudrait au minimum une libération de l’ex président Laurent Gbagbo et « des excuses » de cette communauté ».
« Si on recompte les voix au Gabon, alors la communauté internationale doit au minimum libérer le président Gbagbo et lui présenter des excuses », a dit l’opposant ivoirien Stéphane Kipré.
Les résultats de l’élection présidentielle gabonaise et surtout l’implication de la Communauté internationale qui voulait coûte que coûte un recomptage des voix intéressent les ivoiriens particulièrement les opposants.
Yao Junior L.