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Côte d’Ivoire / Procureur Adou Richard dans l’affaire Yodé et Siro: « ne confondons pas liberté d’expression au libertinage »

Le procureur de la république était attendu sur un plateau de télévision dans la soirée d’hier. Comme convenu, il répondait favorablement à l’appel. Questionné sur plusieurs sujets dans le cadre de ses fonctions, le procureur s’est prononcé sur la tumultueuse affaire Yodé et Siro.

Les faits se sont déroulés la semaine dernière, Yodé et Siro après un procès pour et incitation à la haine dans une prestation artistique, avaient été condamnés à 12 mois de condamnation avec sursis, a payer une amande de 5.000.000 de FCFA chacun.

De fait le procureur Adou ayant été le mandateur de cette plainte a été interrogé sur la question de la liberté d’expression. Les populations ivoiriennes ainsi que nombre d’artistes ivoiriens avançaient que la convocation n’avait pas lieu d’être. Selon eux le groupe Zouglou n’a fait que s’exprimer sur certaines réalités du pays.

A cela le procureur répondait donc: « Ne confondons pas liberté d’expression au libertinage. Avant de continuer avec les explications qui suivent « J’aime aussi la musique zouglou. Je l’écoute. J’étais à l’université quand le zouglou démarrait. Un leader d’opinion, un artiste doit tenir des propos apaisants et mesurés. J’ai entendu que le procureur n’est plus procureur. Mais le procureur est nommé par décret. Ne confondons pas la liberté d’expression au libertinage dans lequel on emploie des termes à tort et à travers.
L’artiste a pour rôle de divertir, éduquer, rassembler. Il doit appeler à la vie tout évitant d’appeler à la mort. On peut revendiquer, contester. Mais il faut utiliser les termes qu’il faut. Et non utiliser des propos qui stigmatisent des populations.
« 

Le procureur Adou Richard justifiait ainsi la plainte dite infondée contre les artistes Zouglou il y a peu.

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