Côte d’ivoire: Mamadou Koulibaly et Aboudramane Sangaré interpellés à la préfecture de police…Explications!
Les deux principales figures de l’opposition en Côte d’ivoire : Mamadou Koulibaly et Aboudramane Sangaré, deux figures de l’opposition, ont été interpellés vendredi 4 novembre au soir. Selon nos confrères de RFI : leur appel au boycott du référendum constitutionnel de dimanche dernier, serait le motif qui a été évoqué par les autorités. Il faut aussi préciser que les arrestations visaient à interroger les deux cadres du Front du refus.
Toujours selon RFI, aux environs de 21 heures (UTC), le professeur Mamadou Koulibaly (président du Lider) et Aboudramane Sangaré (meneur de l’aile dure du Front populaire ivoirien) ont été interpellés à leurs domiciles respectifs puis conduits à la préfecture de police.
Les proches de ces deux leaders de l’opposition indiquent que l’instruction a été donnée par le ministre de la Justice pour qu’ils soient entendus par rapport à l’appel au boycott référendaire. Ils ont tous les deux été relâchés quelques heures plus tard. Il était cependant impossible au cours de la nuit de joindre le ministère de l’Intérieur.
Rappelons que le scrutin du 30 octobre dernier a été émaillé de nombreuses irrégularités et d’actes de violences dans près d’une centaine de bureaux de vote à travers le pays, suite à l’appel au boycott lancé par Mamadou Koulibaly et ses camarades qui s’étaient réunis au sein du Front du refus.
Le pouvoir ivoirien pour sa part, ne cesse de le rappeler : « Tous ceux qui ont appelé à l’insurrection le jour du vote répondront de leurs actes devant la justice. »
Pour nos confrères de koaci, les arrestations sont intervenues à la veille d’un grand meeting annoncé par l’opposition à Yopougon samedi. Selon certaines indiscrétions, ce meeting devait fortement mobiliser les militants du FPI (Front populaire Ivoirien) le parti de l’ex-président Ivoirien Laurent Gbagbo.
vendredi dernier, le Conseil constitutionnel a validé définitivement les résultats du référendum. Cette précipitation dans la validation des résultats expliquent l’absence d’une véritable légitimité et d’une transparence au sein du pouvoir lors de cette consultation référendaire, selon plusieurs observateurs.