Côte d’Ivoire: L’opposition exige une reforme de la Commission électorale
A l’approche des élections municipales et régionales, l’opposition en Côte d’Ivoire exige une reforme de la commission électorale indépendante (CEI). Les partis de l’opposition ont rencontré ce mercredi 31 janvier la société civile pour entendre ses propositions pour une CEI impartiale.
Depuis la rencontre entre le président du PDCI, Henri Konan Bédié et celui d’une mouvance du FPI, parti de Laurent Gbagbo, Affi N’Guessan, les débats sur la reforme de la CEI sont de plus en plus houleux. Ce mercredi 31 janvier, l’opposition ivoirienne et la société civile ont eu une rencontre. Le but, avoir des propositions pour une CEI indépendante.
Les membres de la CEI
Le point focal est la composition de l’équipe de cette commission. En effet, la présence de certains membres est l’objet de polémique, quand on sait que les élections locales et sénatoriales doivent se tenir cette année. Pour les partisans de la réforme, seuls cinq membres sur dix-sept posent toujours problème, à savoir les représentants de l’administration publique.
Moins de politique et plus de technique
La société civile, par le groupement de plaidoyer et d’action pour la transparence électorale, dénonce la présence de commissaires mandatés par la Présidence de la république. Son président, Fernand Gauze, a réclamé une CEI moins politique, mais beaucoup plus technique. Ce dernier soutient que la CEI devrait s’appuyer sur la compétence de ses membres, et non sur des représentants désignés par les partis pouvant mettre à mal l’impartialité de la Commission. » La CEI n’est pas un parti politique mais une commission impartiale « , a lâché un membre du groupement contacté par Afrikmag.
Les propositions retenues au cours de cette rencontre ont été soumises à la plateforme de partis d’opposition: Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS). A la base de cette plateforme se trouve la mouvance FPI d’Aboudramane Sangaré, un fidèle à l’idéologie du parti de Laurent Gbagbo.