Côte d’Ivoire: L’opposition appelle à une marche populaire
Alors que les prochaines élections en Côte d’Ivoire se préparent, l’opposition ivoirienne prépare une marche de revendication. Des partis de l’opposition dont le FPI ont appelé à une “marche démocratique” le 22 mars, en vue des prochaines élections en Côte d’Ivoire.
Cette marche est une « action démocratique” selon elpour “ pour exprimer le mécontentement” sur la question de la Commission électorale indépendante (CEI), accusée par l’opposition d‘être déséquilibrée en faveur du pouvoir.
“Nous demandons que la CEI soit réformée à la lumière de la décision prise par la cour africaine des droits de l’homme et des peuples. La CEI est d’abord notre objectif, mais il n’y a pas (que) la CEI. La CEI seule ne fait pas l’élection, il faut aussi voir les conditions d’organisation des élections, la liste électorale, le découpage électoral, de problème de sécurité.’‘ S’est exprimé Abdoudramane Sangaré, leader du FPI, (Front populaire ivoirien).
Des élections sénatoriales doivent se tenir le 24 mars, suivies par les municipales et les régionales dans le courant de l’année, à une date indéterminée. Mais le scrutin qui focalise l’attention est surtout la présidentielle de 2020.
Armand Ouegnin, président de la plateforme d’opposition Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), appelle à l’ouverture des négociations avec le pouvoir.
“Nous appelons le pouvoir à dialoguer, à s’asseoir avec nous pour dialoguer. Nous voulons que tout se passe dans le consensus. Nous ne voulons plus de guerres. Nous ne voulons plus des conflits posts électoraux.’’ A-t-il déclaré.
Entre mille et deux mille personnes ont assisté au meeting organisé dans le quartier populaire de Yopougon à l’appel d’EDS, coalition qui regroupe des partis politiques, des associations de la société civile et le Front populaire ivoirien, le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo.
Le FPI reste divisé en deux courants, l’un légitimiste, fidèle à Laurent Gbagbo, actuellement jugé par la Cour pénale internationale à La Haye, l’autre réformiste, dirigé par Pascal Affi N’Guessan.