Côte d’Ivoire/ Le Général Apalo pleure les gendarmes « sauvagement tués » le 19 septembre 2002 à Agban et à Bouaké
Le Commandant Supérieur de la Gendarmerie Nationale s’est souvenu du martyre des gendarmes ivoiriens tombés sous les balles de la rébellion le 19 septembre 2002. Il leur a rendu hommage au moment où des individus auraient infiltré la caserne d’Agban pour une attaque d’envergure.
Alors que des rumeurs avérées ou non d’infiltration du camp d’Agban sont véhiculées ça et là, rumeurs confirmées par le Général Apalo, le 29 décembre 2020, un hommage fugace a été adressé aux agents qui sont tombés dès les premières heures de la rébellion menée par Guillaume Soro.
« Moi qui ait vu à Bouaké des gendarmes qui ont été sauvagement tués, moi qui ait vu à Agban des gens qui ont infiltré cette brillante unité pour tuer un certain nombre de gendarmes dont le Lieutenant Sehi Bi, un ami, dont l’Adjudant-chef, le brillant Koffi Bi Do, dont mon petit que j’affectionnais tant Okaigny avec bien d’autres« , a énuméré le Général Apalo,
Qui a dénoncé « ces personnes qui sont entrées dans la caserne et qui à partir de là ont craché du feu et ont tué nos frères d’armes«
Avant d’expliquer qu’il a « le devoir et l’obligation d’élever ici sur cette tribune la voix et de parler aux gendarmes pour leur dire que nous sommes une force de sécurité et que nous devons nous tenir loin des débats politiques et politiciens ».