Côte d’Ivoire: le Casino de l’hôtel Ivoire interdit d’accès aux Ivoiriens
Le Casino barrière Éléphant d’Or d’Abidjan situé à l’hôtel Ivoire à Cocody, vient d’ouvrir ses portes. A cet effet, son Directeur général, Alain le Gars a animé une conférence de presse, jeudi 20 avril 2017, pour donner plus d’informations.
Il a expliqué que son entreprise avait signé en décembre 2015, une convention de concession pour son exploitation et sa gestion pour une durée de 10 ans avec une société ivoirienne. L’ouverture de cette entreprise est donc prévue pour le 1er mai prochain. Pour lui, l’État ivoirien reste propriétaire du casino et son entreprise , l’exploitante.
Poursuivant, le Directeur Général du casino fait savoir que l’entrée à la salle de jeux est réservée aux personnes majeures (à partir de 21 ans) sur présentation d’une pièce d’identité. Cette salle est également interdite aux Ivoiriens. « Les personnes de nationalité ivoirienne peuvent avoir accès au restaurant, bar et autres mais, la salle de jeux reste strictement interdite aux Ivoiriens », a-t-il précisé.
Selon les explication du Directeur Général, la salle de jeux est à double partie. Une partie ‘’machines à sous’’ ouverte tous les jours de 10h à 3h et à 4h pour les week-ends et veille les jours fériés et dont les mises commencent à partir de 10 francs CFA. Et une autre partie, ‘’jeux traditionnels’’ ouverts tous les jours de 20h à 3h, du dimanche au jeudi et de 16h à 4h les vendredis et samedis et veille les jours fériés.
Selon Alain le Gars, cette salle de jeux reste ‘’la seule en Afrique de l’Ouest à proposer 4 tables de poker de contrepartie connectées à un jackpot progressif commun, dont le montant initial minimum est de 5.000.000 de FCFA ».
Les dirigeants de l’établissement veilleront de sorte à éviter tous risques que ce soit familial et autres liés aux jeux. « Casino barrière l’Eléphant d’or d’Abidjan » propose aussi à sa clientèle (nationale et internationale),un restaurant, un bar lounge et une salle de spectacles (salle Cocody).
Cependant, beaucoup d’observateurs estiment qu’il reste surprenant qu’un établissement de divertissement soit interdit d’accès aux populations qui en ont les moyens et qui voudraient le fréquenter.