Côte d’Ivoire/ Guéguerre au RHDP : le ministre Mamadou Sanogo tire à boulets rouge sur des cadres du parti
Depuis sa région d’origine, Ouaninou, lors d’un meeting, le ministre Mamadou Sanago a lancé un message à toute personne dont l’ambition est de museler les cadres et militants actifs du Rassemblement des Républicains (RDR), en partie convertis au RHDP. Pour lui, si l’on n’y prend garde, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) mourra en raison de la mauvaise gestion de certains dirigeants.
C’est lors d’une de ses tournées, en marge des récentes élections partielles, que le ministre de la Construction, du logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme a volé dans les ailes de certains cadres de la direction du RHDP dont le seul rêve est d’éteindre des cadres compétents et valeureux du RHDP, parti dirigé par Alassane Ouattara. Pour lui, la gestion du parti au pouvoir est mauvaise.
« J’aurais pu dire que je démissionne ou j’arrête. Mais si les gens de la direction du parti continuent, ils vont tuer le RHDP C’est pas comme ça on dirige un parti« , a déclaré le ministre Sanago.
Poursuivant, il rajoute que ces dirigeants qui musèlent d’autres cadres ont été instables et ont vacillé au gré du vent dans leur parcours politique. « Ce sont des personnes qui ont eu le temps parfois de quitter le RDR pour aller voir ailleurs, on se connaît au RHDP. Sous le général GUEÏ ROBERT on sait où ils sont allés, sous Laurent Gbagbo on sait où ils sont allés », dit-il a en affirmant qu’il ne peut faire chemin avec de telles personnes.
Mamadou Sanogo s’est offusqué du fait que des cadres compétents du RHDP soient mis sur la sellette, marginalisés alors que certains membres de la direction sont nouveaux dans l’appareil politique du parti qui a vu le jour en 2005. « Est-ce que vous voyez Kramoko Yayoro, Cissé Bacongo ? Tous les anciens cadres du RDR sont banalisés », affirme-t-il.
Lors de son discours face aux populations de Ouaninou, le ministre a fait savoir qu’il est combattu en raison de sa loyauté envers la Président de la République, Alassane Ouattara.