La politique est farouchement indiscernable, et celle du pays des éléphants en construit un méchant tableau, teinté de tout, sans exception. Gbagbo en 2010 avait trimé pour que l’actuel président ivoirien, Alassane Ouattara puisse rentrer au pays alors qu’il était poursuivi par un mandat d’arrêt international qui avait été lancé par l’ex-président Bédié. Gbagbo au regret, en parle…
« (…) Ouattara a parfois déclaré dans des interviews que j’étais pour lui, plus qu’un ami, un frère ! Je ne crois pas… J’ai fait en sorte qu’il puisse rentrer en Côte d’Ivoire après que Konan Bédié lui ait collé un mandat d’arrêt international qui l’avait contraint à l’exil pour falsification de documents d’identité.
J’ai ensuite pris des dispositions pour qu’il puisse se présenter à l’élection de 2010, alors que la Constitution, qu’il avait lui-même votée en 2000, le lui interdisait. Je n’ai jamais bloqué sa pension.
Pendant les dix années où j’ai été au pouvoir, j’ai continué à lui faire payer ses 8 millions de Fcfa au titre de son ancien poste de Premier ministre, et de la même façon, Bédié et son épouse, qui avaient été Président et Première dame, ont reçu pendant dix ans, lui, 22 millions et elle, 8 millions mensuels.
Par ailleurs, je ne crois pas qu’un homme d’Etat légitimement élu, et illégalement mis en difficulté par des gens en armes, se soit plus prêté que moi, à la négociation. »
Source: Yeclo