Côte d’Ivoire/ Franklin Nyamsi, Conseiller de Soro: « Alassane Ouattara est un djihadiste »
Le Conseiller Spécial de Guillaume Soro n’en finit pas d’attribuer des noms et surnoms à Alassane Ouattara qu’il ne considère pas comme le président de la république de Côte d’Ivoire. Dans ses diatribes contre Ouattara, Franklin Nyamsi a franchi un nouveau pas. Pour lui, il n’y a aucun doute, Alassane Ouattara, le chef de l’Etat ivoirien détient tous les attributs d’un djihadiste. Il en donne les explications.
Franklin Nyamsi, conseiller spécial de Guillaume Soro, est très affûté lorsqu’il s’agit de trouver des qualificatifs dépréciatifs à Alassane Ouattara. Dans une conférence le dimanche 25 juillet sur sa page Facebook, l’ivoiro-camerounais, a trouvé une nouvelle identité politique au leader du RHDP. De son analyse, Franklin Nyamsi dépeint Alassane Ouattara comme étant un djihadiste caché sous un manteau costumé. Intitulé « Pourquoi je suis convaincu que Alassane Ouattara est un djihadiste », la conférence était une occasion d’expliquer son accusation.
Des caractéristiques communes existeraient entre les Djihadistes et Alassane Ouattara, estime Franklin Nyamsi. Pour lui, Alassane Ouattara est un djihadiste, parce que c’est un personnage politique qui a instrumentalisé la religion en entrant en politique en Côte d’Ivoire. « Alassane Ouattara a organisé une confusion volontaire entre les étrangers et les Ivoiriens du nord(…) c’est la première condition du djihadisme« , explique Franklin Nyamsi. « Alassane Ouattara est un djihadiste, il n’est pas autre chose », déclare-t-il.
Mieux, Nyamsi affirme qu’Alassane Ouattara est « un usager fréquent de la terreur et de la violence pour s’imposer en politique. C’est exactement cela le djihadisme. Ce n’est pas le djihad ». Franklin Nyamsi accuse Alassane Ouattara d’avoir orchestré la mort brutale du jeune Toussaint N’guessan lors des violences de la désobéissance civile en 2020. « Alassane Ouattara est un danger pour la Côte d’Ivoire, un danger pour l’Afrique et un danger pour le monde », clame encore Franklin Nyamsi.