Côte d’Ivoire/ Faire intégrer les mosquées ivoiriennes de style soudanais au patrimoine mondial de l’UNESCO
La Côte d’Ivoire poursuit l’inscription de certaines richesses de son patrimoine culturel et architectural au patrimoine mondial de l’Unesco. Elle souhaite inscrire des mosquées soudanaises se trouvant dans le nord du pays dont certaines ont un peu plus de 100 ans. Un objectif que veut atteindre la ministre de la culture et de l’industrie des arts et du spectacle, Harlette Badou Kouamé.
La ministre de la culture et de l’industrie des arts et du spectacle, Mme Harlette Badou Kouamé en a fait une de ses priorités. Car comme elle l’a signifié, « la volonté du gouvernement ivoiriens est d’inscrire les mosquées ivoiriennes de type soudanais au patrimoine mondial ». En plus de cela, il y a aussi l’examen du plan de gestion et de conservation de la ville historique de Grand-Bassam, déjà inscrite au patrimoine mondial depuis 2012.
Ces deux gros dossiers sont en cours de discussion à la 44è session du Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO qui se poursuit et qui prendra fin le 30 juillet prochain. Si au terme de cette session les mosquées de type soudanais sont inscrites au patrimoine mondial, ce serait le deuxième site culturel de la Côte d’Ivoire à avoir le label UNESCO. Et ils s’ajouteront à la liste des trois sites naturels du patrimoine mondial que sont les parcs nationaux de la Comoé et de Taï ainsi que le réserve naturelle intégrale du Mont Nimba.
Le patrimoine mondial de l’UNESCO désigne un ensemble de biens culturels et naturels présentant un intérêt exceptionnel pour l’héritage commun de l’humanité. Et c’est le 9 janvier 1981 que la Côte d’Ivoire décide de ratifier la convention pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel. Si le pays compte déjà quatre sites inscrits au patrimoine mondial, il souhaite en inscrire d’autres comme notamment, les mosquées de styles soudanais âgées de plus de 100 ans et se situant dans le nord de la Côte d’Ivoire.
Ces édifices religieux témoignent d’un savoir-faire ancestral de grande qualité. Et la Côte d’Ivoire souhaite que ces monuments fassent partie du patrimoine mondial de l’UNESCO afin d’en conserver les souvenirs et promouvoir les valeurs artistiques qui s’y rattachent.